Friday, August 17, 2018

Vondsten in Blerick uit de Germaanse en Romeinse tijd

In een klein bosgebied vlakbij de kruising van de A67 en de A73, zijn ook vandaag nog Germaanse sporen zichtbaar in het Blerickse landschap. Deze Germaanse grafvelden zijn ontdekt in de tweede helft van de 19e eeuw bij de aanleg van de spoorlijn. Helaas zijn talloze graven al te onvakkundig 'onderzocht' door hordes Blerickse dorpsgenoten, die hier meenden een schat te kunnen ontdekken. Waarschijnlijk zijn duizenden urnen uitgegraven en stukgeslagen. E.e.a. is beschreven door de befaamde Limburgse geschiedkundige Jos.Habets (1881) en in een reactie daarop door de bij de Venlose Huzaren gestationeerde J.A. Oort (1882). Beide artikelen zijn integraal hieronder opnieuw gepubliceerd. 



Via het Actueel Hoogtebestand Nederland worden de grafheuvels fraai zichtbaar, zie de twee afbeeldingen rechts.







Op de afbeelding hiernaast is in het midden ook een beschadigde grafheuvel herkenbaar. De foto hieronder laat de locatie ter plekke zien.




De artikelen van Habets en Ort maken ook beide melding van enkele Romeinse vondsten, met name het zogenaamde 'Medusaschild'. Dit werd al in 1874 uitgebreid door Gaedechens beschreven; ook hieronder een integrale transcriptie.




1. Habets (F), 1881

2. Habets (NL), 1881

3. Ort (NL), 1882

4. Gaedechens/Medusenhaupt (D), 1874

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1. Habets (F), 1881



Publications de la Société Historique et Archéologique dans le Duché de Limbourg Tome XVIII / N.N., 1881 (dl. 18)
Ch. VII p249-255, Jos.Habets
                                                                                                                                                                                                               

BLERICK.

Publ. etc. du Limb. VII p. 233-235.
Smidt, Ueber die Römerstr. - Bulletin des comm. d'art et d‘arch. de Belgique Xlll, p. 75 et suiv.
Cat. du Musée royal d‘ant. de Bruxelles (1874) p. 4.
Hermans, Noord-braband‘s oudheden p. 105. - Catal. Guillon (Numism.) p. 114 (Antiquités) p. 7.
G. Franssen, La tête de Méduse de Blerick, lettre à M. Chalon, Bulletin des Commissions royales d’art et d‘archéologie de Belgique. Année 1874, XIII, p. 2.
R. Gaedechens, Das Medusenhaupt von Blariacum. Fest-Programm zu Winckelmann‘s Geburtstage am 9 Dec. 1874. Bonn 1874, in 4° de 13 pages.
Jos. Gielen, Quelques considérations sur un médaillon romain. Messager des sciences historiques de Belgique. Gand 1877.

On a trouvé à Blerick vers l'année 1863 dans un champ appartenant à la famille Hillen, un manche de couteau en cuivre émaillé, d'un travail exquis. C'est une statuette de femme (Céres ?) dont le corps depuis la poitrine sort d'un tube carré, orné de fleurs sur le bord et richement décoré d'un émail bleu et blanc. Une écharpe bleue lui passe sur l’épaule gauche et sous le bras droit; elle a placé la main gauche sur le cœur et tient la droite, chargée d'une grappe de raisins, sur le dos. Sa chevelure tressée est ornée d‘épis et de fleurs. Ce manche de couteau, mesurant neuf centim. se trouve dans la collection d‘antiquités de M. De Guasco à Fauquemont.
Des substructions n'ont pas été trouvées jusqu‘à ce jour dans le centre de ce village. Cependant on lit dans les archives du presbytère une note de l‘année 1620, affirmant que l‘église de la paroisse aurait été construite sur les ruines d‘un établissement romain. Voici cette note: «Ecclesia de Blerick e propugnaculo Romanorum, ut constans fert traditio, extructa est.” En conséquence nous avons institué des recherches sur le cimetière qui entoure l‘église, mais sans résultat aucun.
On a trouvé dans la Meuse vis à vis de l‘église et près de la chapelle de Ste Anne des monnaies du temps des Antonins.
Le catalogue des antiquités de feu M. Guillon ne contient, comme provenant de Blerick, que la monnaie suivante: Un moyen bronze: Av. Imp. Constantinus aug. Rev. Soli invicto comiti. Le soleil debout. Trouvée en 1859.
Hout-Blerick. Ce petit hameau, situé à un quart de lieu vers le sud de Blerick; vis à vis de Tegelen, mérite d‘attirer l‘attention des archéologues à cause des deux découvertes suivantes.
Et d‘abord c‘est à Hout-Blerick que se trouvent les vestiges d‘un établissement belgo-romain. A vingt minutes de la Meuse, vers Maasbree, à peu de distance des dernières maisons appelées Doodend, se trouve un champ, plus élevé que le reste, appelé Veldenkamp. Ce nom lui a été donné en souvenir d’un des derniers possesseurs, nommé Van Velden. Sur une étendue de 12 à 15 ares on trouve des, antiquités romaines, des fragments de tuiles et de poterie, des pierres à bâtir, du ciment rouge, des cendres de bois et des fragments de fer. A côté de ce champ coule la petite rivière appelée De Breebeek, dans laquelle fut trouvé la fameuse tête de Méduse, dont nous parlerons tout à l‘heure. ll y vingt ans à peu près, le propriétaire du terrain avait commencé à déblayer les tuiles et les maçonneries de ce champ et les fit jetter dans le ruisseau. Ce fait attira l‘attention de quelques amateurs d‘antiquités qui ont glané dans ces débris. En 1879 MM. Pleyten, conservateur au Musée de l‘État à Leyde, et J.A. Ort, officier au 4me Régiment de Hussards, autrefois en garnison à Venlo , ont pratiqué quelques fouilles dans ce lieu, mais dont le résultat ne nous est pas connu.
Le seconde découverte faite aux environs de Hout-Blerick est celle d‘une précieuse tête de Méduse et d’ornements de harnais, en bronze. Cette découverte eut lieu vers l‘arrière saison de l‘année 1872, dans la Bréebeek , à quelques mètres de distance des substructions du Veldenkamp. Un ouvrier, occupé à creuser dans le ruisseau, trouva ce trésor à la profondeur de 9 à 10 pieds sous le sol. ll le vendit à l‘orfèvre J. G. Lienders à Venlo, qui en est le possesseur actuel et chez qui nous l‘avons pu examiner en 1879. Ce trésor contient les objets suivants:
Un très bel umbo ou nombril de bouclier romain. C‘est une plaque en cuivre, dorée au feu, en forme de disque et richement travaillée en ronde-bosse. Son diamètre est de 26 centim. Le bord de l’umbo consiste dans une guirlande de feuilles de chêne, entremêlées de glands. Elle est nouée en bas, et porte verse le haut un bouton de fleur d’amome. Le milieu de l’ombilic consiste dans une tête de Gorgone, en haut-relief, d’un travail supérieur. C’est une beauté majestueuse, à l‘air terrifiant, comme toutes les têtes de Méduse. Les yeux sont largement ouverts, l'orbite vide ne montre aucune apparence d‘émail, de métal ou de pierre précieuse, qui souvent ornaient les yeux des statues romaines. Le menton arrondi, la bouche, le nez effilé, l‘angle facial et les belles proportions du visage rappellent le beau style grec. Les boucles d’une longue chevelure encadrent la tête. Sous le menton elle porte une courte barbe. Des serpents sont entortillés dans ses cheveux et forment un nœud élégant sous le menton. Deux têtes de serpents sortent sous deux petites ailes qui ornent les cheveux; une troisième surplombe le milieu du front. Sur le haut de la tête l’artiste a placé un bouton d‘amome. Cette tête richement ornée est entourée d‘une guirlande de feuilles de chêne, d‘ou pendent des glands; elle est pareille à celle qui forme le bord de l‘ombilic. En bas du haut-relief se trouve une garniture de feuilles et de petites pétales de fleurs.
La tête de Méduse est une des représentations les plus communes sur les boucliers anciens. Homère place une Gorgone sur l‘écu d’Agamemnon[1]. Phidias parait avoir orné le bouclier de Minerve du même emblème. On voit également cette représentation sur les boucliers de Mars, d’Achille, de la Victoire, des Amazones etc. qui ornent les camées et les vases des Romains et des Grecs.
L’umbo que nous venons de décrire a formé le milieu d’un bouclier de cuir ou de métal; ses ornements en haut-relief et en ronde-bosse permettaient au soldat de placer la main à l’intérieur et de tenir ainsi son disque vers le centre. On voit plusieurs trous dans le bord de l’umbo, qui semblent avoir été faits soit par une flèche, soit par les clous qui ont servie à l’attacher au bouclier.
La représentation de notre tête de Méduse n’a rien d’insolite. C‘était la coutume pendant le haut Empire de la représenter ainsi. La seule chose digne de remarque c‘est qu'elle porte une courte barbe autour du menton. Mais aussi ce fait là n‘est pas sans précédents. M. Gaedichens cite (p. 7 et 8) différents exemples de cet ornement masculin des Gorgones. D‘après le même auteur notre monument doit dater du premier siècle de notre ère.
Avec l‘ombilic précité furent trouvés sept autres objets de bronze, qui tous ont fait parti d‘un harnais de cheval d‘attelage. Ce sont d‘abord un ornement du collier avec deux anneaux pour faire passer les rênes, comme cela se pratique encore de nos jours. Ensuite un autre passe-rènes et des bouts de courroie. Tous ces objets sont munis du petits trous pour faire passer les cloux et portent du légères traces de dorure.
Le ruisseau, ou la trouvaille avait été faite, a été exploré dans toutes ses parties à l’effet de découvrir d‘autres objets perdus ou enfouis, mais sans résultat. Il est donc fort difficile de dire comment ces objets sont venus là. Est-ce un officier supérieur, se trouvant sur son char, son bouclier d’apparat sur le bras, qui a péri dans le ruisseau? Est-il tombe dans un combat? A-t-il trouve la mort par un accident ? Ou les objets proviennent-ils d’un trésor caché ou perdu? Les circonstances de la découverte d’en disent rien et nous laissent dans le doute. Mais une chose est certaine, c’est que l’ancien Blariacum a vu doubler son  lustre par la belle découverte du Breebeek.
Entre Blerick, Sevenum et Grubbenvorst se trouve une bruyère, qui en grande partie est convertie en sapinières. Elle porte le nom caractéristique de Reumer. Au mois d’Avril 1874 se répandit le bruit parmi les habitants que des trésors étaient caches au Reumer. Cela mit les gens en mouvement. Des centaines de personnes de Blerick mirent la bêche sur l’épaule et s'en allèrent gaîment déterrer de veau d’or. Même des officiers de la garnison de Venlo se mirent de la partie. Après quelques jours de travail la terre se trouvait fouillée et des tessons d’urnes et des parcelles d’os jonchaient le sol. Au lieu d’un trésor ou avait déterre des morts. Un millier de tombes – nous mande-t-on – a été violé. Cette opération a même été faite avec une telle insouciance, que je n’ai pas pu savoir si les cimetières fouilles ont appartenu aux Germains ou aux Romains. Notre correspondant s’est rendu chez un des coryphées de l’expédition, le garde du chemin de fer de Blerick, qui lui dit qu’il avait ramasse 25 pots, un anneau et deux ornements en cuivre. Pour toute explication il lui a dit que deux armées se sont entrechoquées dans la bruyère, dont l’une a du se trouver dans le Berksbroeck e l’autre dans le Reumer. Celle du Reumer s’est servi pour l’enterrement de ses morts de poterie blanche et noire, fort dure; celle du Berksbroeck au contraire aurait employé une poterie de terre plus molle. Voilà comment le peuple fait et défait l’histoire. La seule chose que nous en savons, c’est que M. Peeters, dans sa Notice sur Blerick, pense que toutes ces urnes sont d’origine germaine[2].

La station romaine de Blariacum ou Blerick.
Voici ce que Desjardins dans son édition de la Carte de Peutinger dit à propos de cette étape:
«Blariaco-Blariacum (Blerick près de Venloo, sur la Meuse, Limbourg Holl.), XXII l. (49 k.) de Ceuclum ; XII l. (26 k. ½) de Catualium – Station de la province Germania secunda – La distance réelle entre Gennep et Blerick est de 43 kilom.; entre Cuyck et Blerick elle est de 52 kilom.»[3]
Depuis Blerick jusqu’à Katwyck, en aval de Cuyck, où probablement le passage de la Meuse s’est effectué, nous comptons 49 kilomètres. La mesure proposée par Desjardins n’est donc qu’approximative. Cependant comme l’emplacement exact des stations de Blerick et de Cuyck n’a pas encore été retrouvé, on ne peut pas recourir aux chiffres rigoureux. Pour venir en aide à ces chiffres, il nous faut faire un appel à la concordance des noms. Ce qui est facile pour Blerick. Vers la fin du huitième siècle cette localité portait le nom de Blaricge, comme il conste d’un acte par lequel un certain Albéric donna au couvent de Fulda une maison, des cases et une grande cour situées dans ce village. En 1213 on écrivait Blercke, en 1219 Blerick, en 1231, 1238 et 1285 Blericke[4]. En 1382 Blederick, en 1383 Blerick, en 1498 Blederick et depuis le XVIme siècle régulièrement Blerick. Notons en passant que la variante Blederick n’a été employée que dans deux actes allemands, probablement rédiges par des scribes étrangers à notre contrée[5]. Le nom de ce village n’a donc que fort peu changé dans le courrant des siècles. Dans les vairantes Blerick, Blericke, Blaricge on reconnait aisément l’ancien Blariacum de la carte de Peutinger.



[1] Ilias XI. 36.
[2] Publ. etc. du Limb. VII p. 234.
[3] Desjardins, La table de Peutinger éditée d’après l’original. Paris 1869 p. 12.
[4] Sloet, Oorkondenboek van Gelderland No 21, 436, 454, 610 et 1091.
[5] Publ. etc. du Limb. VII p. 312-328.



2. Habets (NL), 1881


Publications de la Société Historique et Archéologique dans le Duché de Limbourg Tome XVIII / N.N., 1881 (dl. 18)
Ch. VII p249-255, Jos.Habets[1]
                                                                                                                                                                                                               

BLERICK.

Publ. etc. du Limb. VII p. 233-235.
Smidt, Ueber die Römerstr. - Bulletin des comm. d'art et d‘arch. de Belgique Xlll, p. 75 et suiv.
Cat. du Musée royal d‘ant. de Bruxelles (1874) p. 4.
Hermans, Noord-braband‘s oudheden p. 105. - Catal. Guillon (Numism.) p. 114 (Antiquités) p. 7.
G. Franssen, La tête de Méduse de Blerick, lettre à M. Chalon, Bulletin des Commissions royales d’art et d‘archéologie de Belgique. Année 1874, XIII, p. 2.
R. Gaedechens[2], Das Medusenhaupt von Blariacum. Fest-Programm zu Winckelmann‘s Geburtstage am 9 Dec. 1874. Bonn 1874, in 4° de 13 pages.
Jos. Gielen, Quelques considérations sur un médaillon romain. Messager des sciences historiques de Belgique. Gand 1877.

Bij Blerick in 1863, in een veld van de familie Hillen, werd een geëmailleerde koperen messengreep gevonden, van voortreffelijke afwerking. Het is een beeldje van een vrouw (Ceres?) wier lichaam vanuit de borst uit een vierkante buis komt, versierd met bloemen aan de rand en rijkelijk versierd met blauw en wit email. Een blauwe sjaal passeert over de linkerschouder en onder de rechterarm; ze heeft haar linkerhand op haar hart gelegd en houdt de rechterhand, beladen met een tros druiven, op haar rug. Haar gevlochten haar is versierd met oren en bloemen. Dit handvat van een mes meet negen centimeter en is opgenomen in de antieke collectie van M. De Guasco in Valkenburg.
In het centrum van dit dorp zijn tot nu toe geen vondsten gedaan. In de archieven van de pastorie bevindt zich echter een briefje uit het jaar 1620, waarin staat dat de kerk van de parochie is gebouwd op de ruïnes van een Romeins establishment. Het betreft deze notitie: «Ecclesia de Blerick e propugnaculo Romanorum, ut constans fert traditio, extructa est.” Daarom hebben onderzoekingen gedaan op de begraafplaats rond de kerk, maar zonder resultaat.
We vonden in de Maas tegenover de kerk en in de buurt van de kapel van de St. Anna, munten uit de tijd van de Antonijnen[3].
De antiquiteitencatalogus van wijlen M. Guillon bevat, zijnde afkomstig van Blerick, alleen het volgende geldstuk: Een bronzen munt: Av. Imp. Constantinus aug. Rev. Soli invicto comiti. De zon staat. Gevonden in 1859.
Hout-Blerick. Dit kleine gehucht, een kwart mijl ten zuiden van Blerick; gelegen tegenover Tegelen, verdient de aandacht van archeologen vanwege de twee volgende ontdekkingen.
Ten eerste bevinden zich in Hout-Blerick de overblijfselen van een Belgisch-Romeins etablissement. Twintig minuten van de Maas, richting Maasbree, op korte afstand van de laatste huizen genaamd Doodend[4], ligt een veld, hoger dan de rest, genaamd Veldenkamp. Deze naam werd gegeven ter nagedachtenis aan een van de laatste eigenaren, genaamd Van Velden. Op een stuk van 12 tot 15 are zijn er Romeinse antiquiteiten, fragmenten van tegels en aardewerk, bouwstenen, rood cement, as van hout en fragmenten van ijzer gevonden. Naast dit veld stroomt het riviertje De Breebeek, waarin het beroemde hoofd van Medusa gevonden is, waarover we zo meteen op terugkomen. Ongeveer twintig jaar geleden was de landeigenaar begonnen met het opruimen van de tegels en het metselwerk uit het veld en gooide ze in de beek. Dit feit trok de aandacht van een paar archeologie-liefhebbers die dit puin verzamelden. In 1879 hebben MM. Pleyten[5], conservator van het Rijksmuseum van Oudheden in Leiden, en J.A. Ort[6], officier bij 4e Huzaren Regiment, voorheen gestationeerd in Venlo, enkele opgravingen in deze plaats gedaan, maar de uitkomst is niet bekend bij ons.
De tweede ontdekking in de buurt van Hout-Blerick is die van een kostbaar hoofd van Medusa en enkele bronzen harnasversieringen. Deze ontdekking vond plaats in het najaar van 1872, in de Bréebeek, op een paar meter afstand van de basis van het Veldenkamp. Een arbeider, bezig met graven in de kreek, vond deze schat op een diepte van 9 tot 10 voet onder de grond. Hij verkocht het aan de goudsmid J.G. Lienders[7] in Venlo, die de huidige eigenaar is; de vondst werden door hem in 1879 onderzocht. Deze schat bevat de volgende objecten:
Een prachtig umbo, oftewel navelschild. Het is een koperen plaat, vuurverguld, schijfvormig en rijkelijk bewerkt rondom, de diameter is 26 centimeter. De rand van de umbo bestaat uit een krans van eikenbladeren, afgewisseld met eikels. Het is aan de onderkant geknoopt en heeft een bovenste knoop van amomum-bloem[8]. Het midden van de navel bestaat uit een Gorgonian hoofd, in hoog reliëf, van superieur werk. Het is een majestueuze schoonheid, angstaanjagend, net als alle hoofden van Medusa. De ogen zijn wijd open, de lege baan vertoont geen uiterlijk van glazuur, metaal of kostbare steen, die vaak de ogen van Romeinse beelden sierde. De afgeronde kin, de mond, de slanke neus, de gezichtshoek en de mooie verhoudingen van het gezicht herinneren aan de prachtige Griekse stijl. De krullen van een lang haar omlijsten het hoofd. Onder de kin draagt ​​ze een korte baard. Slangen worden in haar haar gedraaid en vormen een elegante knoop onder de kin. Twee slangenhoofden komen tevoorschijn onder twee kleine vleugels die het haar versieren; een derde kijkt uit op het midden van het voorhoofd. Op de bovenkant van het hoofd heeft de kunstenaar een amomum-knop geplaatst. Dit rijkelijk versierde hoofd is omringd door een krans van eikenbladeren, waaraan eikels hangen; het is zoals dat wat de rand van de navel vormt. Aan de onderkant van het hoogreliëf is een garnituur van bladeren en kleine bloemblaadjes van bloemen.
Het hoofd van Medusa is een van de meest voorkomende afbeeldingen op oude schilden. Homerus plaatst een Gorgo[9] op het schild van Agamemnon[10]. Phidias lijkt het schild van Minerva te hebben versierd met hetzelfde embleem. We zien ook deze voorstelling op de schilden van Mars, Achilles, Overwinning, Amazones enz. die de cameo's en vazen ​​van de Romeinen en Grieken sieren.
De umbo die we zojuist beschreven hebben, vormde het midden van een schild van leer of metaal; zijn ornamenten in hoog reliëf en in de ronde laten de soldaat de hand naar binnen plaatsen en houden dus zijn schijf naar het midden. Er zijn verschillende gaten in de rand van de umbo, die lijken te zijn gemaakt door een pijl of door de spijkers die dienden om het aan het schild te bevestigen.
De voorstelling van ons hoofd van Medusa is niet ongebruikelijk. Het was gebruikelijk tijdens het hoge rijk om het ook te vertegenwoordigen. Het enige dat opvalt is dat ze een korte baard om haar kin draagt. Maar ook dit feit is niet zonder precedenten. M. Gaedichens citeert (pp. 7 en 8) verschillende voorbeelden van dit mannelijke ornament van de Gorgonen. Volgens dezelfde auteur dateert ons monument uit de eerste eeuw van onze jaartelling.
Naast het eerdergenoemde navelschild kwamen zeven andere bronzen voorwerpen voor die allemaal deel uitmaakten van een tuigpaardharnas. Ten eerste een ornament van de ketting met twee ringen om de teugels te krijgen, zoals vandaag nog steeds wordt gedaan. Dan nog een pass en riemen. Al deze voorwerpen zijn voorzien van kleine gaatjes om de nagels te passeren en hebben lichte sporen van vergulding.
De stroom, waar de vondst was gedaan, werd in al zijn delen verkend met het doel om andere verloren of begraven objecten te ontdekken, maar zonder resultaat. Het is heel moeilijk om te zeggen hoe deze objecten daar kwamen. Is het een hogere officier, liggend op zijn wagen, zijn ceremonieel schild aan zijn arm, die omkwam in de beek? Valt hij in een gevecht? Kwam hij door een ongeluk om het leven? Of komen de voorwerpen uit een verborgen of verloren schat? De omstandigheden van de ontdekking zeggen niets en laten ons twijfelen. Maar één ding is zeker, namelijk dat het oude Blariacum zijn glans verdubbelde door de prachtige ontdekking van Breebeek.
Tussen Blerick, Sevenum en Grubbenvorst ligt een heide, die grotendeels wordt omgeven door sparren. Het draagt ​​de karakteristieke naam van Reumer. In de maand april 1874 verspreidden zich geruchten over de bewoners dat schatten verborgen waren bij Reumer. Het zette mensen in beweging. Honderden mensen uit Blerick legden de schoppen op hun schouders en gingen vrolijk weg om een ​​gouden kalf op te graven. Zelfs officieren van het Venlo-garnizoen namen deel. Na een paar dagen werken werd de aarde doorzocht en scherven van urnen en stukken been bezaaiden de grond. In plaats van een schat werden de doden opgegraven. Duizend graven – zo werd ons verteld - zijn geschonden. Deze operatie werd zelfs met zo'n grondigheid uitgevoerd, dat ik niet kon vaststellen of de begraafplaatsen Germaans of Romeins waren. Onze correspondent ging naar een van de aalscholvers van de expeditie, de spoorwachter van Blerick, die hem vertelde dat hij 25 potten, een ring en twee koperen ornamenten had opgehaald. Voor elke uitleg vertelde hij hem dat twee legers botsten in de heide, waarvan er één zich in de Berksbroeck en de andere in de Reumer bevond. Het materiaal van de Reumer is gebruikt voor begrafenissen en van heel sterk zwart-witte aardewerk; dat van de Berksbroeck daarentegen zou een zachter aardewerk zijn geweest. Dit is hoe de mensen het doen en de geschiedenis ongedaan maken. Het enige dat we weten is dat de heer Peeters in zijn mededeling over Blerick denkt dat al deze urnen van Germaanse oorsprong zijn[11].

Het Romeinse station Blariacum of Blerick.
Dit is wat Desjardins in zijn editie van de Peutinger kaart[12] zegt over deze plaats:
«Blariaco-Blariacum (Blerick bij Venloo, aan de Maas, Limburg Holl.), XXII l. (49 k.) Van Ceuclum; XII l. (26k.½) van Catualium - Station van de provincie Germania Secunda - De werkelijke afstand tussen Gennep en Blerick is 43 km; tussen Cuyck en Blerick is het 52 kilometer.»[13]
Van Blerick tot Katwyck, stroomafwaarts van Cuyck, waar waarschijnlijk de doorgang van de Maas plaatsvond, tellen we 49 kilometer. De door Desjardins voorgestelde maat is daarom slechts bij benadering. Omdat de exacte locatie van de stations van Blerick en Cuyck echter nog niet is gevonden, kunnen rigoureuze cijfers niet worden gebruikt. Om deze nummers te helpen, moeten we een oproep doen voor de concordantie van namen. Dat is gemakkelijk voor Blerick. Tegen het einde van de achtste eeuw droeg deze plaats de naam Blaricge, omdat het bestaat uit een handeling waarmee een zekere Alberick het klooster van Fulda een huis, hutten en een groot hof in dit dorp gaf[14]. In 1213 werd Blercke in 1219 Blerick geschreven in 1231, 1238 en 1285 Blericke[15]. In 1382 Blederick, in 1383 Blerick, in 1498 Blederick en sinds de 16e eeuw regelmatig Blerick. Merk overigens op dat de Blederick-variant alleen in twee Duitse acts werd gebruikt, waarschijnlijk geschreven door schrijvers buiten ons land. De naam van dit dorp is daarom in de loop van de eeuwen nauwelijks veranderd. In de vairantes Blerick, Blericke, Blaricge herkennen we gemakkelijk het oude Blariacum van de Peutinger kaart.




[1] [AH: Joannes Josephus ("Jozef" of "Jos.") Habets (1829-1893) was een priester, archivaris en archeoloog in Nederlands-Limburg.]
[2] [AH: Rudolf Gaedechens, Duitse klassieke archeoloog (1834-1904)]
[3] [AH: De Antonijnse dynastie van Romeinse keizers was aan de macht van 138 – 192.]
[4] [AH: Blericklopedie: “Binnenweg van Hout-Blerick naar Maasbree langs het zogenoemde Gereformeerde kerkhof. De naam geeft vermoedelijk de begrenzing van de gecultiveerde grond aan, waar de weg 'dood' liep. De aanduiding Dood-Eind kwam al in 1647 voor. In vroegere tijden deden verhalen de ronde dat het er spookte. De weg heet thans Hoverhofweg. Een zijweg daarvan kreeg de naam Doodeindeweg.”]
[5] [AH: Willem Pleijte, directeur van het Rijksmuseum van Oudheden in Leiden (1836-1903)]
[6] [AH: Johannes Apollonius Ort (1842-1908)]
[7] [AH: Johan Willem Lienders (1821-1883)?]
[8] [AH: Amomum is een geslacht van planten uit de gemberfamilie.]
[9] [AH: Met de Gorgonen worden in de Griekse mythologie doorgaans Medusa (de door Poseidon bezwangerde), Stheno (de sterke) en Euryale (de vérspringende) bedoeld, dochters van de zeegoden Phorcys en Ceto.]
[10] Ilias XI. 36.

[11] Publ. etc. du Limb. VII p. 234.
[12] [AH : de Peutinger kaart is een 13e-eeuwse kopie van een Romeinse reiskaart uit de 3e of 4e eeuw.]
[13] Desjardins, La table de Peutinger éditée d’après l’original. Paris 1869 p. 12.
[14] [AH: Van Hout, 'Albericus van Utrecht', 7-8, “Albericus de pago Mosao schonk aan de abdij van Fulda een aantal goederen in Fresia ... in pago Masao iuxta flumen Mose [More] in villa nomine Blaricge [Blacrige] domum scilicet unam honam cum casis et curte magna ac suis adiacentiis et in alia villa Walaren pomerium et pratum et XI mansos
et dimidium cum mancipiis supra sedentibus.” Biaricge kan als Blerick worden geïdentificeerd (Künzel, Lexicon, 91); Walaren is onbekend, wordt door Künzel (Lexicon, 9]) in (Belgisch?) Limburg geplaatst, terwijl Gysseling 'onbekend' opgeeft (Toponymisch woordenhoek, 1035).]
[15] Sloet, Oorkondenboek van Gelderland No 21, 436, 454, 610 et 1091.

3. Ort (NL), 1882

Jaarboek van Limburgs Geschied- en Oudheidkundliche Genootschap, Volume 19 [1882], pp.451-462.

PLAATSEN in de gemeente BLERICK (Limburg),
waar vóór-geschiedkundige, Germaansche en Romeinsche voorwerpen zijn gevonden.

[bewerking van Jan Titulaer]

Door: Johannes Apollonius Ort (1842-1908). 

In de Publications de la Société d’Archéologie dans le duché de Limbourg, Tome XVIII, worden door den Wel Eerwaarden heer Jos.Habets, de Romeinsche weg van Tongeren naar Nijmegen langs den linker Maasoever en de vindingsplaatsen van Romeinsche, Germaansche en Frankische oudheden, in de nabijheid van dien weg gevonden, beschreven. Bij de waardeering van de onmiskenbare groote verdiensten van den ijverigen en geleerden schrijver, is het mij leed dat zijn arbeid niet vrij is gebleven van een paar onjuistheden, maar vooral dat hij te Venlo verkeerd is ingelicht geworden omtrent het doel en de resultaten van de opgravingen op de Römerheide te Blerick. Zij betreft het zoeken naar verborgen schatten onder Blerick, waaraan zelfs Officieren uit Venlo zouden hebben deelgenomen. Ik acht mij geroepen, maar ook bevoegd omtrent een en ander, maar voornamelijk omtrent dat feit, eenige meer naauwkeurige inlichtingen in het midden te brengen. Het terrein bij Blerick is mij door een tienjarig verblijf te Venlo bekend, te meer daar ik belast was eene kaart van Venlo en omstreken op 1:8000 voor het Garnizoensbureau aldaar, te vervaardigen. Op menige plaats, die bij het verkennen van het terrein mijne aandacht getrokken had, heb ik opgravingen gedaan, om oudheden op te sporen, ten einde daardoor eene betere kennis omtrent de vroegere bewoners dier landstreek te verkrijgen en daarmede het Rijksmuseum van oudheden te Leiden te verrijken.

 
Voorwerpen uit den Steentijd (A).
 
Bij het maken van de spoorbaan Venlo-Eindhoven zijn, bij het tegenwoordig wachthuis nr. 6, bij den Germaanschen wal (zie links), zeer vele wapenen of werktuigen, beitels en bijlen van vuursteen gevonden. Zij werden bijna allen door de wegwerkers stuk geslagen voor ketstuig; zelfs jaren daarna gingen de boeren die een vuursteentje noodig hadden dit daar ter plaatse zoeken. Een dier bijlen is in mijn bezit geweest, en werd door mij den heer Loysen Dillié, die naar Neêrlandsch Indië vertrokken is, geschonken. Verscheidene werktuigen van steen zijn gevonden bij den hoogen kant die de uiterwaarden van de Maas, van het hooger gelegen land afscheidt en achter om de kapel van St. Anna loopt, langs Egtenroij, de Wienkelder en Grootraaij. Deze beitels, die ik door aankoop in mijn bezit kreeg, worden thans in het Oudheidkundig museum te Leiden bewaard. Een zeer fraaie steenenbijl, met hamer aan de eene zijde, uit Blerick afkomstig moet in het bezit zijn van zekeren mij onbekenden heer te Baerlo. 


Germaansche oudheden (B).


Nr. 1. De Römer. Op de Militaire kaart van het koningrijk der Nederlanden op 1:30000, staan ten Noord-westen van Blerick, het Römersven, het Römersvenke en de Kleine Roemer; de geheele heide bij die moerassen wordt de Römer genoemd. Slechts enkele kleine woningen bevinden zich op deze groote vlakte die ten deele met dennenbosschen is bezet, ten deele nog onontgonnen is. In het Zuid-Oosten wordt zij van het bouwland, dat achter de boerenhofstede Groot Boller ligt, afgescheiden door een grooten wal, die des vorm van een halven cirkel heeft met de holle zijde naar buiten gekeerd. Bij het wachthuis nr. 6 sluit hij tegen een moeras aan, in het Noord-Oosten eindigt hij in hooge natuurlijke heuvels. Voor deze hoogten ligt zeer drassig land, waardoor de Mier- en Molenbeek loopen. Deze wal is op sommige plaatsen meer dan twee Meters hoog, negen Meters breed en ongeveer zeven honderd Meters lang. Met de goede aanleuning aan beide vleugels is het eene zeer geschikte verdedigings linie en heeft vermoedelijk ook daarvoor gediend. Onder de boeren draagt hij den naam van den Germaanschen wal. De natuurlijke heuvels in het Noord-Oosten volgende, tot nabij den grooten weg Venlo-Horst, ziet men weder een wal, zooals de boven beschrevene, sluitende aan den bovenrand der heuvels en eene richting volgende van het Oosten naar het Westen, achterom de boerenhofsteden de Saar of Laar en St.Jan, tot aan het moeras het Meir ten Oosten van Berkterbroeck. Dit gedeelte van den wal is echter dikwijls onderbroken door weggravingen, ten gevolge van ontginning der heide. In het Zuid-Oosten bevinden zich ook wel gedeelten van wallen, doch zonder dat ik nog onderlingen samenhang daartusschen heb kunnen vinden. Het terrein tusschen die wallen, heuvels en moerassen gelegen is vlak, uitgezonderd in het Noord- en Zuid-Oosten; terwijl de voornaamste weg die er, behalve de spoorweg, doorloopt een breede zandweg is gaande nagenoeg in eene rechte lijn van de Kapel van St.Anna naar Sevenum. Bijna geen stuk land is er op den Römer waar men niet urnen, of ten minste fragmenten van potten vindt. Op vele plaatsen bestaan de grafheuvels nog, zooals b.v. aan de geheele Zuid-Oostzijde en de Westzijde nabij het Römersvenke. Op de andere plaatsen zijn zij weggewaaid of door het plaggen steken verdwenen. Elke grafheuvel bevatte ééne urn, waarin soms kleine potjes van verschillende vormen worden gevonden; enkele dier urnen hebben deksels er op of er ingelegd; enkele malen zijn er stukjes koper, fragmenten van kleedergespen (fibula's) ingevonden. Al deze urnen zijn van Germaanschen oorsprong van roodachtig of bruin aardewerk, zonder versierselen, alléén aan den bovenrand bevinden zich nagel- of vinger indruksels, allen zijn van hetzelfde type met uitzondering van die welke ik in den Noord-Oostelijken hoek, bij Laarhof, heb gevonden. Deze urnen hebben een gladden hollen rand en zijn zeer ruw vervaardigd. De plaatsen op den Römer, die nu nog het rijkst aan grafurnen zijn, bevinden zich bij St.Jan en Römersvenke, terwijl ik ten Zuiden der spoorbaan slechts zelden urnen heb gevonden. Ik denk ongeveer een vijftigtal urnen van deze begraafplaats te hebben gehad; eenige schonk ik weg aan verzamelaars andere zijn in het Rijks museum geplaatst, terwijl ik er zelf nog drie in bezit heb. Jaren geleden, de heer Jos.Habets noemt 1874, zag ik den pastoor, toen van de gemeente Ittervoort, den heer C.J.H.Franssen[i] op de Römerheide, dagen achter elkander, opgravingen doen. Nadat hij eenige grafurnen van verschillende vormen had gevonden, die goed gaaf waren, sloeg hij de overige, die in vorm veel overeenkomst had den doch minder goed geconserveerd, waren, aan stukken, zeggende : als men er een bezat hadden de overige, die daaraan gelijk waren, geen waarde. Dit wekte niet alléén mijne verontwaardiging op maar ook die der omstanders, daar de boeren en wegwerkers, volgens hun zeggen, bij den Baron te Geisteren voor urnen altijd goed betaald werden. Eenige weken later vond ik enkele menschen op verschillende plaatsen in de heide graven; zij vertelden mij dat zij naar een schat zochten die verborgen zoude zijn in een mooi rood aardenpotje met een dekseltje, zij wisten zulks van een pastoor. Daar ging mij een licht op, de pastoor die te vergeefs naar de Romeinsche nederzetting te Blerick had gezocht, hoopte nu, zonder kosten en moeite, die nederzetting te vinden door de boeren voor hem te laten zoeken, hij had hun daarom de beschrijving gegeven van een Romeinsch potje van terra sigillata. Ik bracht zulks die lieden onder het oog, die dan ook dadelijk met zoeken ophielden. Enkele urnen, hoogstens tien werden door hunne opgravingen vernield. Het aantal, dat door den pastoor Franssen is stuk geslagen, is veel grooter, vandaar de scherven die men zelfs tegenwoordig nog op vele grafheuvels vindt liggen; en die geestelijke die de opbrengsten zijner opgravingen aan het Museum te Brussel verkocht, was nog wel een correspondent in Limburg van het voormalige collegie van Rijksadviseurs voor de gedenkteekens van vaderlandsche Geschiedenis en kunst! Een van de spoorwegbeambten wordt in de Publications genoemd als ‘un des coryphées de l’expédition’ zijn naam is Frans Deserière, een man die mij jaren lang behulpzaam was bij opgravingen en dit nu, nadat ik Venlo verlaten heb, geheel alleen doet, terwijl hij mij met eene naauwkeurigheid, die niets te wenschen overlaat, omtrent alles verslag doet. De conservator aan Rijksmuseum te Leiden, Dr. W.Pleijte, die hem in 1879 leerde kennen, zegt in een rapport aan den Directeur van dat museum het volgende: ‘Een der ondergeschikte personen, een ploegbaas aan de Venlo-Boxteler baan, behoort tot de meest ontwikkelde personen op het gebied der oudheidkundige onderzoekingen in deze streek. Hij gebruikt al zijn ledigen tijd voor de nasporing der verschillende oudheden en is zeer bekwaam en zorgvuldig in het ontgraven van urnen en andere voorwerpen. Het ware te wenschen dat deze persoon Frans Deserière voor dergelijke zaken ten voordeele der oude geschiedenis van Limburg kon worden behouden’.

Nr. 2. Bij Saarbroeck. Den zandweg volgende van het wachthuis nr. 5 naar de boerenhofstede Groot-Boller heeft men aan de linkerhand een meertje dat den naam van Saar- of Laarbroeck draagt, en aan de rechterhand een dennenboschje, waarin ik twee urnen heb gevonden van hetzelfde type als die van den Römer. Dit boschje grenst onmiddellijk aan den weg, die volgens de beschrijving van den heer Habets de Romeinsche weg moet zijn; achter dit boschje loopt de groote weg naar Sevenum die door den Römer voert. Het graven is hier zeer bezwaarlijk door de dennen en de grintsteentjes; verscheidene grafheuvels liggen er echter nog onaangeroerd en men heelt mij verteld dat met het aanleggen der spoorbaan Venlo-Nijmegen, die hier vlak bij ligt, ook nog twee grafurnen zijn gevonden. Waar die echter gebleven zijn is mij onbekend.

Nr. 3. De Wienkelder. Een derde Germaansche begraafplaats ligt ten Noorden van Blerick, op het grondgebied van Grubbenvorst, ongeveer vijftien minuten gaans van de St.Annakapel tusschen de boerenhoeve Oude Erf en de Maas. Deze heeft geen groote uitgestrektheid, is bezet met hooge natuurlijke heuvels en wordt de Wienkelder genoemd. Niettegenstaande ik hier herhaaldelijk urnen heb gevonden is het mij slechts gelukt er één in haar geheel te ontgraven. De leem, waarvan zij vervaardigd zijn is vermengd met kleine steentjes, zeer broos en slecht gebakken; de wand is zeer dik terwijl de vorm er aan schijnt gegeven te zijn door met een voorwerp van boven naar beneden er langs te strijken daar er van buiten verticale strepen op zichtbaar zijn. Zij liggen begraven onder aan de hellingen van de heuvels of in de dalen en dan onder een kleinen grafheuvel.

 Nr 4. Bij Marianne. Tusschen Grubbenvorst en Lottum liggen, eenige honderde passen van elkander, de boerenhofstede Kaldenbroeck en het huisje genaamd : ‘Bij Marianne’. Eenige passen Noordwaarts van den weg, die beide hofsteden scheidt, en naast den weg die van Marianne naar Thienraaij voert, ligt een Germaansch grafveld van niet zeer grooten omvang, doch zeer rijk aan urnen. Het oudheidkundig museum bezit er eene van deze plaats, die ik zelf daar opgegraven heb; ook heb ik er nog ééne in mijn bezit. Beide zijn gelijk aan die van den Römer.

Nr. 5. Swolgender heide. Indien men den ouden postweg volgt die langs Marianne naar Thienraaij loopt, en men uit de dennenbosschen, die naast dezen weg aan beide zijden liggen, op de Swolgender heide komt, ontmoeten wij dadelijk eenige zeer groote grafheuvels. De eerste die, bij de scheiding der wegen, naar Thienraaij en Swolgen ligt, heeft zelfs acht en twintig passen omvang. Op deze heide heeft Deserière voor mij opgravingen gedaan, waarvan ik drie Germaansche urnen bezit, die iets hooger zijn en minder omvang hebben dan die van den Römer. De overige begraafplaatsen, die ik onderzocht heb, en geen betrekking op Blerick hebben te beschrijven, ligt buiten mijn bestek; enkele wil ik echter opnoemen om ze mogelijk later uitgebreider te behandelen. Te Maasbree, tusschen Rooth en Dubbroeck, niet ver van de vindingsplaats van de schildbekleeding met het Medusa hoofd, ligt eene Germaansche begraafplaats waarvan ik eene zeer groote urn heb. Te Baerlo bij de Bong is een zeer rijk grafveld waarvan eene urn met deksel in mijne verzameling is. Van de Heldensche heide bij de Hoeks Peel bezit ik eene Germaansche urn. Tusschen Castenraaij en Oirlo, niet ver van een windmolen ligt een stuk land Het kerkhof genaamd. Twee Germaansche urnen heb ik daar ontgraven die echter bij verhuizingen zijn gebroken.

Nr. 6. Venlo; van de Jammerdaalsche heide niet ver van de plaats waar de heer Hubert Michels eene Romeinsche pottenbakkerij ontdekte, heb ik drie Germaansche urnen en een deksel.

Nr.7. Velden, gehucht Schandelo. Nabij den Ossenberg heb ik Germaansche urnen ontgraven, waarvan zich nog één in mijne verzameling bevindt.
Nr.8. Hinsbeck. Bij de Hombergen heb ik drie Germaansche urnen gevonden, die bij den Förster van Graaf Schaesberg zijn blijven staan.

Romeinsche oudheden (C).

De voorwerpen van zuiver Romeinschen oorsprong en die in Blerick zijn gevonden, zijn minder talrijk dan die van Germaansche herkomst. De prachtige schildbekleeding met het Medusa hoofd uit Holt-Blerick, (rechts) vergoedt dit gemis geheel. Dit voorwerp dat in het bezit is van den heer Lienders te Venlo, is omstandig beschreven in een werkje getiteld : R. Gaedechens. Das Medusahaupt von Blariacum. Herausgegeben vom Vorstande des Vereins vor Alterthumsfreunden im Rheinlande. Bonn. 1874. Het messenhecht met vrouwenbeeldje, dat in 1863 in Blerick is gevonden, is in de genoemde Publications geheel behandeld, zoo dat ik beide voorwerpen niet nader zal beschrijven. Op de vindingsplaats van het eerste voorwerp heb ik herhaaldelijk onderzoekingen gedaan; bepaalde opgravingen echter niet, daar de bezitters der verschillende stukken grond hiertegen bezwaar hadden. Stukken ijzer die in het vuur geweest waren, dakpannen die sporen droegen van in een brand geweest te zijn, fragmenten van alle bekende soorten van Romeinsch aardewerk, gekleurde stukjes glas, spijkers, enz. die ik daar gevonden heb, geven mij de overtuiging dat daar ter plaatse een Romeinsch gebouw moet gestaan hebben, dat door het vuur is vernield. Op een stuk land in de onmiddellijke nabijheid van den grond waarvan bovengenoemde afval afkomstig is, vond ik op ± één Meter diepte eenen vloer van witte keisteentjes naast elkander in leem gelegd. Op eenen geringen afstand van daar vindt men vloeren van een middeleeuwsch gebouw, herkenbaar aan de kleine vierkante tegeltjes. Mogelijk moet men hier wel het Romeinsche Blariacum zoeken. Indien de weg over den watermolen, in de onmiddellijke nabijheid der Maas, werkelijk Romeinsch is, zooals de heer Habets veronderstelt, maar wat nog niet stellig bewezen is, dan sluit die in het geheel een tweeden Romeinschen weg niet uit, want aan den Rijn komt dit herhaaldelijk voor. De weg over den watermolen staat bij hoog water onder, hetgeen zou pleiten voor de veronderstelling dat er een tweede weg geweest is. Het zelfde geloof ik ook dat men moet aannemen voor den afstand tusschen Blariacum en Cevelum. (Ceucum). De afstand is volgens de Peutingerkaart XXII Leugae. Als ik nu Cuijck als uitgangspunt neem, en den afstand van vier en twintig minuten gaans gelijk aan twee kilometers in de richting van Blerick meet, langs de lijn die in Noord-Brabant door wijlen Hermans als de Romeinsche weg is aangegeven en verder den Maasoever volg volgens de lijn door den heer Habets aangegeven zoo kom ik uit bij Kleinraaij op het gebied van Grubbenvorst; den weg over Thienraaij echter volgende kom ik aan de kapel van St.Anna te Blerick. Te vergeefs is er tot nog toe gezocht naar eene plaats die genoegzame gegevens aanbiedt om met zekerheid te kunnen besluiten waar Blariacum lag. De Romeinsche voorwerpen, door mij zelf verder te Blerick gevonden, zijn fragmenten van Romeinsch aardewerk. De vindingsplaatsen zijn :  

  1. Tusschen den watermolen te Holt-Blerick in den grooten weg van Maastricht-Venlo. 
  2. In de boschjes tusschen voornoemden molen en het dorp Blerick (Meulebös). 
  3. Op het stuk land aan den grooten weg, die naar Horst gaat, en daar waar de weg naar Thienraaij Noordwaarts afslaat. 
  4. Uit de Maas werden door de baggermachine, die voor het dorp lag, twee munten op gehaald:   




  • a.  M.B. van Octavius Augustus met voorzijde. Rechts gelauwerd hoofd caesar pont. max.; Keerzijde: Altaar, tusschen twee kolommen ROM. ET AVC. Geslagen te Lyon.  
    b. M.B. van Augustus en Agrippa voorzijde: Hoofden van Augustus en Agrippa. imp. divi f.; Keerzijde: krokodil aan een palmboom geketend. COL. NEM. Geslagen te Nimes

  • Beide munten zijn in mijn bezit. Van dezelfde plaats in de Maas kreeg ik eene koperen, zeer mooie fibula en een koperen vischhaak. Beide voorwerpen zijn nu in het museum te Leiden. Ook deze vindingsplaatsen lossen de vraag omtrent de ligging van het Romeinsche station niet op. Was de richting van den Romeinschen weg maar onwederlegbaar vast te stellen dan had men eene vaste basis van uitgang. Hoe onzeker die vaste loop te bepalen is kan hieruit blijken dat de heer Habets de hofstede Oud-Soest noemt waarlangs hij gaat. Nooit heb ik daar steenen of meer grint kunnen vinden dan ergens anders; wel daarentegen bij Grootraaij en op en onder den weg die van Egtenroij daarheen loopt, langs den hoogen kant waar de steenen werktuigen gevonden werden. De bewoners van Grootraaij vertelden ook dat midden op de binnenplaats een groote put met tufsteenen wanden gevonden is, welke put zij echter dicht geworpen hebben, zoodat ik die niet heb kunnen onderzoeken. Enkele verhalen van vondsten, voor wier waarheid ik echter niet kan instaan, doch die soms aanleiding kunnen geven tot nadere onderzoekingen wil ik als slot nog hier bijvoegen. Op de begraafplaats bij Marianne zoude een bronzen sieraad zijn gevonden, bestaande in een ring waaraan driehoekige plaatjes hingen. Bij den aanleg van den spoorweg Venlo-Boxtel zouden honderden urnen bij wachthuis 6, 8 en 9 ontgraven en vernield zijn., Bij het bouwen der spoorbrug, verhaalt men, zijn uit de Maas groote dikke eikenhouten palen gehaald met metalen beslag aan het ondereinde. Op het stationsplein te Venlo zoude bij den aanleg Romeinsch vaatwerk en traanfleschjes zijn gevonden. Opmerkelijk is het dat dit terrein ln 't Zand heet en het stuk land daar nabij, dat zich van het Pannenhuis tot den weg naar Heringen, langs de Cöln-Minden baan uitstrekt, het Römerkamp, de beek die er naast loopt wordt de Oude Rijn genoemd.



    En hiermede eindig ik deze mededeeling, die ik hoop dat mijne verzekering, aan het hoofd van dit opstel, zal bewijzen; de nadere inlichtingen die ik beloofde heb ik hiermede gegeven, en het Venloosch garnizoen even als dien braven ploegbaas Frans Deserière, van den op hen geworpen blaam gezuiverd. 


    J. A. Ort, ritmeester bij de Koninklijke Militaire Academie. Breda Juli 1882.
     

    [i] FRANSSEN (Caspar Joannes Hubertus), geb. te Tegelen 23 Januari 1826, overl. te Grubbenvorst 7 Mei 1888, zoon van Jacobus Godefridus en Joanna Margaretha Peeters, studeerde achtereenvolgens aan de colleges te Venlo en te Rolduc en aan het groot seminarie te Roermond, waar hij 8 Dec. 1851 tot priester werd gewijd. Van 1851-1855 was hij professor aan het bisschoppelijk college te Roermond. Den 17. Sept. 1855 vertrok hij met het schip ‘Herman’ als missionaris naar Ned. Indië. Wegens gezondheidsredenen keerde hij 22 Dec. 1863 naar Europa terug, vertrok 19 Febr. 1866 wederom naar Batavia, om er als pastoor werkzaam te zijn, maar moest wegens zijn oude kwaal nog in hetzelfde jaar repatrieeren en kwam 24 Febr. 1867 in het vaderland terug. De gedwongen rust hier te lande strekte hem tot last, waarom mgr. Joannes Paredis, bisschop van Roermond, hem in 1869 als pastoor te Ittervoort benoemde. Toen in 1872 te Grathem, Thorn en Ittervoort de typhus heerschte, was het pastoor Franssen, die zich onderscheidde en alle gevaren trotseerde, de lijdenden bijstond, evenals hij in Indië had gedaan. In 1869 benoemde paus Pius IX hem tot eerekamerheer. Van 1879-1885 was hij rector in het klooster St. Elisabeth te Heythuysen en in de drie laatste jaren zijns levens rector van het klooster der Ursulinen te Grubbenvorst.
    Zie: M. Hub. H. Michels, Genealogie der Familie Franssen te Tegelen 27-31.
     



    4. Gaedechens/Medusenhaupt (D), 1874




    Das Medusenhaupt von Blariacum.
    Von R. Gaedechens, Professor in Jena.

    Fest-Programm zu Winkelmanns Geburtstage am 9. Dezember 1874.
    Herausgegeben vom Vorstande des Vereins von Alterthumsfreunden im Rheinlande.

                                                                                                                                                                                                                   

    Dem Wunsche unseres Vereins, alljährlich am Winckelmannsfeste seinen Mitgliedern ein interessantes neuentdecktes Monument aus den Rheinlanden oder den angrenzenden Gegenden vorlegen zu können, bringt in diesem Jahre ein neuerlich im Limburgischen geschehener Fund Gewährung.

    Die Peutinger’sche Tafel giebt auf der am linken Maasufer von Atuaca (Aduatuca, Tongern) nach Noviomagum (Nymwegen) führenden Römerstrasse, 42 Leuken von ersterem und 25 von letzterem Orte entfernt, eine Station Blariacum an. Jetzt liegt an seiner Stelle der kleine Ort Blerick, eine gute Stunde von Venloo entfernt. Ausser dem Namen erinnern Ueberreste von alten Bauten[1] an die Römerzeiten.

    Während andere Orte der Gemeinde Maasbrée, zu der Blerick gehört, sich schon länger als reiche Fundgruben für antike bewegliche Gegenstände bewährt hatten, und namentlich im September 18:30 zu Baarloo, dessen Boden zu verschiedenen Zeiten Geräthe und Anticaglien gespendet hatte[2], der Kirche gegenüber eine Urne mit Hunderten von Gold- und Silbermünzen entdeckt ward[3], galt der Boden von Blerick lange Zeit für durchaus unergiebig[4], bis dort im Jahre 1864 eine bronzene Statuette der Ceres zu Tage kam, die sich sowohl durch treffliche Arbeit wie insbesondere durch die weisse und blaue Emailirung an der Gewandung und den Aehrenschmuck auf dem Haupte auszeichnete[5]. Bedeutenderes förderte die gegen Ende des Jahres 1872 unternommene Austiefung eines in nächster Nähe von Blerick fliessenden kleinen Baches zu Tage. Ein bei dieser Arbeit beschäftigter Landmann fand in einer Tiefe von 9-10 Fuss neben andern unten zu erwähnenden Gegenständen den Schild, den unsere Tafel in sehr gelungener Wiedergabe zeigt. Durch Angebote von Antiquitätenhändlern über den Werth seines Fundes belehrt, überliess er ihn käuflich einem Verwandten, dem Goldschmied Herrn J. G. Lienders zu Venloo, dessen Gefälligkeit mir die Autopsie, dem Verein die Publicirung des schönen Bildwerks ermöglichte, welches inzwischen auch in einer kleineren Abbildung im 13. Jahrgange des Bulletin des commissions royales d’art et d’archéologie mit einer Erläuterung des thätigen Herrn Pastor Franssen zu Ittervoort veröffentlicht ist.

    Der bis auf einige kleine Versehrungen am äusseren Rande vorzüglich conservirte, 26 Centimeter im Durchmesser haltende Schild ist von Bronze, aussen und innen in Feuer mit einem starken Goldüberzug versehen, der sich makellos erhalten hat. Reicher bildlicher Schmuck, durchaus in getriebener Arbeit ausgeführt, bedeckt die Fläche. Um den äussern Rand zieht sich ein dichter Kranz von Eichenlaub hin, aus welchem nach beiden Seiten hin sehr kleine Eicheln sich erheben. Der den Kranz knüpfenden Bandschleife unten entspricht oben eine vegetabilische Zierrath, in der wir am Ehesten einen Mohnkopf werden erkennen dürfen. Fortlaufende Ketten kleiner runder Einsenkungen, Perlenschnüren vergleichbar, winden sich zu weiterer Ausschmückung durch den Kranz hin. Aus der Mitte der Schildfläche ragt (siehe vorn die Vignette) ein 7 Centimeter hoher runder Buckel von 0,11 Breite hervor, auf welchem das hoch reliefirte Haupt der Gorgo, 0,8 breit, von vorzüglicher, sehr sorglich ausgeführter Arbeit sich abhebt. Die Augen sind weit geöffnet, tief ausgehöhlt die Sterne, die jedoch keine Spur von einer etwaigen Ausfüllung durch Silber oder Edelsteine zeigen. Die Nasenflügel setzen scharf von den Backen ab, die Mundwinkel sind stark vertieft, nicht minder die Partie der Unterlippe unterhalb der Nase. Aus den reichen Haaren an der Stirn spriessen Flügel, unter denen die Köpfe zweier Schlangen hervorschauen, deren Körper unter den Haaren an den Seiten unsichtbar fortlaufen und sich unterhalb des Kinns in einen leichten zierlichen Knoten verschlingen. Ein dritter Schlangenkopf züngelt gerade über der Mitte der Stirn der Gorgo, und der geschuppte Leib setzt sich eine Weile auf dem Scheitel platt fort, bald völlig verschwindend; der Künstler bedurfte nur des Kopfes, um durch ihn, verbunden mit den andern zwei Drachenhäuptern, einen Schmuck herzustellen, wie er ähnlich durch die Zähne des Löwenrachens, der den Kopf des Herakles umgiebt, erzielt wird[6]. Das Gorgoneion ist von einem Eichenkranz umgeben, der dem vorherbeschriebenen sehr ähnlich ist. Nicht fehlt die Schleife unten, noch die Mohnkapsel oben, nur fanden die kleinen Eicheln nicht genügenden Platz an der Front des Buckels, sie hangen flach reliefirt an seinen Seiten herab, abwechselnd mit winzigen Zweigen, an deren jedem drei zarte Blüthenpunkte sich befinden. Auf der Schildfläche selbst umkreist den Buckel eine sehr feine, flach gearbeitete Garnitur, die von halbeiförmigen, zahnschnittartigen Verzierungen gebildet wird, zwischen denen je drei kleine Blüthenzweige mit je drei Knospenpunkten sich erheben.

    Weder die Form des Geräths noch dessen bildlicher Schmuck bieten der Erklärung zunächst  schwierigkeiten dar. Wir sehen einen runden Schild vor uns, geschmückt mit dem allbekannten Emblem des Gorgoneion[7]. Der Wunsch, gerade das Waffenstück, welches zuerst dem Feinde zu Gesicht kam und sonderlich die Stelle desselben, welche am Ehesten seinen Streichen ausgesetzt war, mit einem Zauber und Unheil abwehrenden, selbst Schrecken und Verwirrung erregenden Schutzmittel zu versehen, liess das Bild des versteinernden Medusenhauptes zu einem ganz besonders beliebten Episema werden, um so mehr, als seine runde Gestalt sich in so erwünschter Weise der Form des Schildes anschloss. Schon Homer setzt das Gorgoneion auf den Schild des Agamemnon[8], zweifellos in Erinnerung an von ihm geschaute, mit dem nämlichen Zeichen verzierte Schutzwaffen; die chryselephantine Athena des Phidias führte, wie wir aus den erhaltenen Nachahmungen[9] schliessen dürfen, dasselbe Schildemblem; welches wir dann bei zahlreichen späteren Darstellungen dieser Göttin wiederfinden. Es würde wenig fruchten, die grosse Anzahl der Vasen und geschnittenen Steine aufzuzählen, die dasselbe Episema an dem Schilde des Ares, Achilleus, Aias, Geryoneus, der Amazonen, der Nike und vieler anderer Wesen zeigen. Auch an erhaltenen antiken Schilden mit dem Medusenhaupt fehlt es nicht ganz[10]. Ebenso ist Bekränzung des Gorgohaupts nicht unerhört: einige Bildwerke zeigen es uns mit Weinlaub in den Haaren[11]. Dagegen erscheint es hier zum ersten Male von einem Eichenkranz umgeben. Man könnte versucht sein, in dieser Zusammenstellung eine Andeutung auf den Zeus, den eigentlichen Besitzer und Handhaber der Aegis, zu erblicken, wie auf einer Reliefplatte das Medusenhaupt von zwei Adlern bewacht und gehalten wird[12]; näher aber liegt die Annahme, der Kranz bezeichne den Lohn für die Siege, die unter dem Schild erfochten werden sollen, und deren Gelingen durch die Mitwirkung des mit geheimnissvollen Kräften begabten Gorgoneion verbürgt erscheint.

    Für den Gebrauch unsres Bildwerks als wirkliche Schutzwaffe scheinen zunächst zwei an seiner Innenfiäche zu den Seiten der Buckelvertiefung sichtbare Spuren einer durch Zinn vermittelten Anlöthung zu sprechen. Sehr wohl könnte hier, zumal der hohe Buckel hinreichend Raum für eine mässig grosse Faust gewährt, die Handhabe eingelassen gewesen sein. Da nun aber der geringe Umfang des Bildwerks verbietet, es als selbständigen Schild zu betrachten, es vielmehr nur als der Umbo, der Nabel eines grösseren Schildes aus Bronze oder Leder gedient haben könnte, so müsste dieser, jener Handhabe wegen, in der Mitte unterbrochen gewesen sein, wodurch der Schild gerade an der Stelle, die am Ersten die Hiebe der Feinde aufzufangen hatte, und die deshalb am Stärksten sein musste, sich am Schwächsten ausgestattet zeigen würde. Dieses Bedenken würde wegfallen, wenn man unsern Diskus nicht als Streitwaffe, sondern als Pracht- und Paradeschild auffassen wollte. Doch wird der Gedanke an eine Handhabe überhaupt fallen müssen vor dem Bedenken, wie denn unser Umbo an den Hauptschild befestigt gewesen sein könne. Zwar sind in dem äussern Eichenkranze, z. B. unten links zwischen der ersten und zweiten Eichel, sowie oben in der Mitte kleine Löcher sichtbar, und andere mögen an den versehrten Stellen des äusseren Randes gewesen sein, sie würden aber nicht genügt haben, um den Nabel dauerhaft mit dem Schilde zu verbinden, und jene Löthung mit Zinn dürfte dann vielmehr den Haupthalt gegeben haben.

    Allein ein Umstand veranlasst mich, mindestens die ursprüngliche Bestimmung unseres Schildes zu einer Waffe überhaupt in Zweifel zu ziehen: die im Innern mit gleicher Sorgfalt wie an der Aussenseite ausgeführte Vergoldung, die bei einem von vorne herein zum Anheften bestimmten Gegenstand eine sehr auffallende und nutzlose Verschwendung gewesen sein würde. Ich bin deshalb und auch wegen der Vorzüglichkeit der Arbeit viel mehr zu der Annahme geneigt, unser Schild sei ein blosses Schmuck- und Schaustück gewesen. Besonders durch den Hildesheimer Silberfund haben wir erfahren, wie vielfach Geräthe, deren Form sie zum Gebrauch bestimmt erscheinen lassen musste, lediglich als Decorations- und Prunkgegenstände verfertigt worden sind. An anderweitigen Schilden, die solchem Zwecke dienten, ist kein Mangel; es ist besonders [13] auf ein Exemplar im Museum Gregorianum[14] und auf andere, die in einer grossen silbernen, in Palestrina gefundenen Cista Castellani’schen Besitzes lagen[15], hingewiesen worden, und wo wir auf Bildwerken an Architraven, in Giebelfeldern, an Säulen und Pfeilern Schilde aufgehängt sehen, wird sich häufig genug die Frage aufwerfen lassen, ob der Künstler dabei an wirkliche Trophäen oder an schon ursprünglich zum Schmuck bestimmte Schilde gedacht habe. Unser Bronzerund wird irgendwo aufgestellt oder niedergelegt gewesen sein, später hat man ihn an einen Gegenstand, vielleicht auch an einen Schild, angelöthet und angenagelt.

    Das Gorgoneion selbst darf den schönsten der uns erhaltenen beigezählt werden. Das reine Oval wird durch die das Gesicht umschliessenden Haare und Schlangenknoten noch besonders wirksam hervorgehoben. Die Wangen zeigen angenehme Fülle, ebenso das ziemlich stark. hervortretende Kinn; die Augen liegen unter schöngewölbten Brauen, nur die Nase und der leise geöffnete Mund haben etwas scharfe, eckige Formen. Alles Thierische, womit die ältere Kunst ihre Gorgoneien auszustatten liebte, wie Thieraugen und Hauerzähne, alles Widerliche, wie die ausgereckte Zunge und die geplätschte Nase, ist verschwunden. Die Stirnflügel, eine erst spät in die Kunst eintretende Erinnerung an das einfache oder Doppelpaar mächtiger Flügel, welche dem Rücken der Medusa anhafteten, dienen ebenso zum gefälligen Schmuck, wie die Schlangen. Nur eine Eigenthümlichkeit der Darstellung der Medusen aus den früheren Perioden der alten Kunst hat unser Bild bewahrt: die Bärtigkeit. Das Original und unser sehr wohl gelungener Holzschnitt, zeigen nämlich von der Stelle an, wo die Haupthaare an den Wangen aufhören, um das ganze Kinn herum auf und hinter den Schlangenschwänzen auf das Deutlichste eine dichte Reihe kurzer Haare. Dass der Verfertiger nicht etwa die Haupthaare gedankenlos fortgesetzt, lehrt der Augenschein; sie laufen in ganz anderer Richtung wie jene; ebensowenig lässt sich denken, sie sollten eine nichtssagende Verzierung zur Ausfüllung des leeren Raums bieten. An Vorbildern für bärtige Gorgoneien fehlte es ja nicht: nicht nur die bemalten Vasen[16] zeigen solch wunderlichen Schmuck des weiblichen Kopfes, sondern vereinzelt auch Münzen[17] und geschnittene Steine[18]; man hat früher wohl denselben ganz leugnen wollen und ihn für ein Löwenfell angesehen[19], Andere erkannten zwar den Bart an, sprachen aber dafür diese Bilder ganz der Medusa ab und tauften sie Tartaros[20] oder gar Eurynomos[21], wogegen Levezow[22] sie mit Eifer für die Gorgo in Anspruch nahm, weil sie seiner Hypothese der Descendenz des Medusenhauptes vom Affenkopfe die beste Stütze zu bieten schienen. In der That sind es sicher Gorgoneien. Dieselbe Wirkung durch den Contrast, den andere Künstler erzielten, indem sie die widerwärtigsten Medusen mit Ohrringen und Kopfbinde schmückten[23], und sie so trotz ihrer Grauenhaftigkeit uns von weiblicher Eitelkeit und Putzsucht nicht frei erscheinen liessen, erreichten andere durch jene Anfügung des männlichen Bartes an das weibliche Gesicht; es ist das Widerliche des Androgynismus, durch das auch Shakespeare die Erscheinung der vor Macbeth tretenden Hexen schreckhafter und geheimnissvoller zu machen suchte[24].

    Während bei Hinzufügung dieses Attributs der Verfertiger unseres Schildes zurückgriff in eine frühere Epoche der Kunst, zeigt er sich in der Gestaltung des Antlitzes selbst durchaus als Kind seiner Zeit, als welche wir das erste Jahrhundert unserer Aera ansehen dürfen. Die vollen anmuthigen Formen sind eher geeignet, Zuneigung einzuflössen als Grauen, welches der Künstler, gleich dem Schöpfer der Rondaninischen Medusa, vielmehr durch die diesem schönen und einnehmenden Aeussern inhewohnende Kälte und Leblosigkeit erzielte, die um so mehr verletzt und erschreckt, je reizvoller zuerst das schöne Antlitz angezogen. Die weit geöffneten Augen, die sich auf keinen bestimmten Gegenstand richten, starren in’s Leere, augenscheinlich nicht zum Sprechen ist der Mund leise geöffnet. Es ist diesem Antlitz der momentane Ausdruck stereotyp geworden, der dem Haupt der Gorgo aufgeprägt war, als durch den schnellen und unerwarteten Sichelschnitt des Perseus die Jungfrau eben ihr Leben einbüsste[25]. Der Künstler ‚verschmähte es, dem Antlitz rührenden und ergreifenden Ausdruck zu geben, wie viele seiner Genossen mit Geschick und grosser Wirkung thaten. Sie prägten entweder das Erschrecken, welches das Gorgohaupt erzielen soll, dessen eignen Zügen auf, für welche Darstellung die berühmte Tazza Farnese[26] ein classisches Beispiel bietet, oder, sie gaben dem Medusenantlitz den Ausdruck schmerzlicher Resignation, welches Bestreben manche herrliche Werke der Sculptur[27] verrathen.

    Andere Monumente, wie eine prächtige colossale Marmormaske[28] der Villa Albani und deren Nachahmungen in Edelstein[29], zeigen die schönen Züge von körperlichem und seelischem Schmerz wild, ja grimmig bewegt; häufiger zeigt sich dieser schmerzliche Aus druck in milderer Form: nicht körperliches Weh, seelische Wehmuth, so früh dem Leben und der Welt entrissen zu sein, spricht aus einer grossen Reihe von Gorgoneien, unter denen eine Marmormaske in der Sammlung des Bibliothekars Komnos in Athen[30] sicher den ersten Platz einnimmt.

    Sanfte Wehmuth ist auch über ein aus Fould’schem Besitz stammendes Gorgohaupt gegossen, welches neuerdings in dem Prachtwerk über die Slade‘schen Glassammlung abgebildet ist[31]. Es hebt sich im Relief von einem blauen Glasmedaillon ab. In der Fülle der Formen entspricht es dem Emblem unseres Schildes, die Flügel entspringen aber auf dem Scheitel und sind hoch emporgereckt. Je ein Schlangenleib umsäumt die Wange und zieht sich zum Kinn nieder. Die Haare sind in einzelne, die Gestalt von Schlangen nachahmende Partien gegliedert und stehen wie in Todesschreken gesträubt an allen Seiten weit ab.

    Glasmedaillons sind keine Seltenheiten in unsern Museen; die blaue Farbe wurde für sie besonders gern benutzt, das Gorgohaupt mit Vorliebe als Schmuck gewählt, den verschiedene Exemplare des Britischen Museums[32], zwei aus Puteoli stammend in Neapel[33], eins im Musée Charles X. im Louvre, ein anderes in der Bibliothek zu Paris[34], wie noch eins in Römischem Privatbesitz[35] zeigen. Der vermuthungsweise hingeworfene Gedanke[36], diese Medaillons hätten als kriegerische Ehrenzeichen, als Phalerae gedient, erscheint unhaltbar im Hinblick auf die Zerbrechlichkeit, so wie auf die Werthlosigkeit des Materials; für solche Decorationen wählte man Silber[37], Edelsteine[38], Bernstein[39]. Jene Medaillons haben entweder als selbständige oder einem Gegenstand einverleibte Zierrathe gedient[40], oder sie sind Böden von Glasgefässen, wie wir deren so viele aus den ältesten Zeiten der christlichen Kunst besitzen[41]. Für den Boden eines Trinkgefässes eignete sich nun das Gorgohaupt vorzüglich als Emblem, und die Vasenmaler haben es sich zur Ausschmückung des Innern von Schalen[42] nicht entgehen lassen. Gerade an dieser Stelle, auf die man beim Trinken blickte, musste die Anbringung eines Zauber- und Abwehrmittels um so gebotener erscheinen, als böse neidische Kräfte im Augenblick jedes Genusses besonders thätig gedacht werden; das Gorgohaupt aber verbürgte gleichsam die Erfüllung des so häufigen Wunsches χαιρε και πιει ευ[43].

    Desselben Schutzes vor bösen Einflüssen glaubte man sich versichert halten zu dürfen, wenn man dem Aeussern des Gefässes den Gorgozauber anheftete. Unsere Museen ‚besitzen eine Reihe von runden Feldflaschen aus Thon[44], deren breiter Bauch ganz von dem Bilde eines Gorgoneion ausgefüllt wird. Ein ähnliches Glasgefäss, wie mich dünkt, ein Unicum, aus der Hahn’schen Sammlung in Hannover, besitzt das Museum unseres Vereins; seine Abbildung ist diesen Blättern als Schlussvignette beigegeben. Es ist ein Fläschchen von grünlichem Glase, mit einem runden platten Bauch von kaum 7 Centimetern Durchmesser, auf den sich ein scheinbar kurzer Hals aufsetzt. Jede Seite des Bauches schmückt ein reliefirter Gorgokopf[45], der von einem Kreis kleiner runder perlenförmiger Erhebungen umgeben ist, von stumpfer in einer Form gegossenen Arbeit. Das Gesicht ist lang und hager von kaltem, unzufriedenem und wenig sympathischem Ausdruck, kleine Flügel erheben sich von der Mitte der Stirn, geschwollene Schlangenleiber Winden sich durch das Haar, andere umrahmen Wangen und Kinn, und verschlingen sich unter demselben in einen Knoten.

    Und so konnte an einer neuen Reihe “von Monumenten die bekannte Thatsache erhättet werden, wie das Bild des Medusenhaupts als sicherstes Schutzmittel gegen bösen Blick und andern unheimlichen Zauber Gegenständen der verschiedensten Art angeheftet, dadurch aber zu einem so geläufigen Kunstmotiv wurde, dass die Behauptung nicht irrig erscheinen wird: die Griechisch-Römische Kunst hat uns keinen figürlichen Schmuck so häufig überliefert wie das Medusenhaupt.

    Zu gleicher Zeit mit dem Schilde und an demselben Ort wurden zu Blerick sieben, schwache Spuren früherer Vergoldung aufweisende bronzene Utensilien zu Tage gefördert, die ebenfalls in den Besitz des Herrn Lienders zu Venloo übergegangen sind. Unsere Vignetten geben sie in halber Grösse wieder. Sie erweisen sich leicht als Theile von Pferdegeschirren. Vier verschiedene Geschirrstücke sind, drei (No. 1. 3 und 4) in je zwei ganz gleichen Exemplaren, eines (No. 2) nur einmal, repräsentirt.

                     No. 1.
         



     
                     No. 2.
      
    No. 1 ist der Kammdeckel; die obern Bügel waren zum Aufnehmen der Zügel bestimmt, während entsprechende im Innern zum Durchlassen des Bauchriemens dienten[46]. Ganz ähnliche, italienischen Fundes, befinden sich im Museum zu Wiesbaden[47]. No. 2  wird als Zügelring aufzufassen sein, und zu Endverzierungen des Riemenwerks wohl die

            No. 3.                                                  No. 4.







    übrigen Stücke 3 und 4 gehört haben. ohne dass ich den Versuch wagen möchte, ihren Gebrauch näher zu bestimmen. Nägel, zu deren Aufnahme die diesen Gegenständen mit Sorgfalt eingebohrten Löcher bestimmt waren, hefteten dieselben an das Riemenwerk fest.

    Möge die Schau dieser neu der Erde abgewonnenen Monumente für den Tag, an welchem wir das Andenken des Begründers der Kunstgeschichte feiern, eine erwünschte Festgabe sein, ein Glück, das für seinen in fliegender, durch besondere Umstände gebotener Eile niedergeschriebenen Text der Verfasser nicht in Anspruch nehmen darf.











    [1] F. W. Schmidt Ueber die Römerstrassen im Rheinlande in den Jahrbüchern unseres Vereins XXXI. S. 125.
    [2] Franssen (Bulletin des commissions royales d’art et d’archéologie de Belgique XIII.) in s. Lettre á Mr. Chalon p. 2 n. 5.
    [3] Franssen l. c. n. 4 verweist auf die Berichte im Eclaireur de Maastricht vom 20. Und 21. Juni 1830 und im Courrier de la Meuse vom 23. Juni 1830, welche Blätter mir nicht zur Hand sind. Eine kurze Notiz findet sich in den Publications de la société historique et archéologique  dans le duché de Limbourg I. p. 364, II. p. 247. Der grösste Theil der Münzen kam in den Besitz des Venlooer Banquiers L. Wolters, Einiges gelangte durch Franssen’s Vermittlung in die Belgischen Staatssammlungen.
    [4] Schmidt l. c. S. 131.
    [5] Jetzt in dem Cabinet des Herrn Hubert de Guasco in Valkenburg. Habets nennt sie in den Anm. 3 citirten Publications 1866 p. 382 „en met druiven versierd vrouwenbeeldje“, giebt aber ebend. 1868 p. 358 als Schmuck „épis“ an.
    [6] Die Schlangen sind bei der Gorgo in sehr ähnlicher Weise verwandt auf einem Marmor-altar von Paros bei Stuart Antiquites of Athens IV. VI. pl. IV. 1, auch bei Müller-Wieseler Denkm. d. alt. Kunst. II. V. Taf. LXXII n. 911.
    [7] Vgl. Fuchs De ratione quam veteres artifices in clypeis imagine exornandis adhibuerint p. 19 seq. Beispiele habe ich gegeben in Ersch und Gruber’s Allgem. Encyclopädie Bd. LXXIV s. 432 f.
    [8] Il. XI. 36.
    [9] S. Conze, -Die Athenastatue des Phidias im Parthenon und die neuesten auf sie bezüglichen Entdeckungen. Berlin 1865.
    [10] Einen solchen  besitzt das Neapolitanische Museum, s. Real Museo Borbon. IV. Tav. XXIX.
    [11] So auf einem goldnen bandeau bei de Witte Cab. Durand n. 2103, ebenso an einem Schmuck ebend. N. 2105, desgleichen am Henkel einer Flasche im Museum zu Neapel, abgebildet im Real Mus. Borbon. XIII. Tav. XXIII, vgl. Auch meine Schrift Glaukos der Meergott S. 96. Anm. 2.
    [12] Terracotta bei Ellis Mus. Townley I. p. 60.
    [13] Brunn, Die Kunst bei Homer S. 9. (Abh. D. Münchener Akad. Bd. XI.)
    [14] Mus. Gregorianum I. tab. XVIII-XX.
    [15] Monum. dell’ Instit. di corrisp. arch. VIII. tav. XXVI, Annali 1866. tav. d’agg. G. H. und p. 188.
    [16] S. z.B. Gerhard Trinkschalen Taf. V. VI. O. Jahn Vasens. König Ludwigs no. 1295. S. 388. Levezow Entwicklung des Gogonenideals Taf. II. no. 19. 20. 24. Nach O. Jahn Bericht der Kgl. Sächs. Gesellschaft d. Wiss. phil. hist. Cl. I. Taf. I. hält auf einer Vase Minerva “eine bärtige Medusenmaske,” wovon allerdings auf der Abbildung selbst wenig zu sehen ist.
    [17] Stater von Kyzikos, wozu allerdings der Duc de Luynes (Annali d. Inst. XIII. p. 154. n. l.) bemerkt: l’appendice qui forme une espéce de barbe à la téte de Méduse ne doit résulter que d’un défaut de coin.
    [18] Ein solches Exemplar hat Ficoroni in s. Gemmae ant. literatae abgebildet.
    [19] Archäol. Zeitung 1844. S. 352.
    [20] Rathgeber, Gottheiten der Aioler S. 396. und besond. S. 531.
    [21] Cavedoni in Bullett. dell’ Instit. XVI. p. 154, mit Anschluss an Paus. X. 28. 4. Dagegen sprach Welcker (Abh. d. Berl. Akademie 1847. S. 132. Anm. 57), doch stellte Panofka in demselben Jahre (Berliner Winckelmannsfestprogramm von 1847. S. 12) als eine von der Archäologie noch nicht gelöste Frage auf: „Wie soll man den bärtigen und schnurrbärtigen Medusenkopf auf Volcentischen Vasen benennen?“
    [22] Entwicklung des Gorgonenideals S. 54.
    [23] Ohrringe z. B. auf dem sehr alten Stirnziegel von der Athenischen Akropolis bei Ross Archäol. Aufsätze I. Taf. VIII, auf Vasen z. B. bei Panofka Musée Blacas pl. X, an einem Gefässhenkel bei Levezow l. c. Taf. II. n. 22, S. 55, ebend. Medusa mit Haarschmuck von einem Thonrelief des Berliner Antiquariums Taf. III. n. 36. S. 76.
    [24] Act. I. Scene III.
    [25] Zu den zahlreichen Darstellungen dieser Scene ist ganz neuerdings ein höchst interessantes Relief von der Schmalseite eines Kyprischen Sarkophags gekommen. Eine Photographie desselben schickte Herr Cesnola meinem lieben Collegen Moritz Schmidt, dem ich für die Mittheilung zu freundlichem Dank verpflichtet bin. Links ist die mit langem Gewand bekleidete Gorgo, von deren Rücken vier mächtige geschweifte Flügel ausgehen, enthauptet mit hoch erhobenen Händen in’s linke Knie gesunken. Aus ihrem Halse steigen, von einander abgewendet, der kleine nackte Chrysaor, die Arme ängstlich und unbeholfen erhebend, und der Pegasus hervor. Rechts geht der keilbärtige, mit kurzem Chiton und ärmelloser Jacke bekleidete Perseus ruhig davon. Auf dem Haupte hat er einen einfachen Spitzen Hut, mit der L. fasst er einen auf seiner Schulter ruhenden mächtigen Stab, an dessen hinterm Ende die zugeschnürte Kibisis hängt, die das nicht sichtbare Gorgoneion birgt, in der gesenkten R. hält er die Sichel. Zwischen beiden Figuren aber sitzt, dem Perseus zugewandt, ein mit einem Halsband geschmückter windspielartiger Hund. Ein Hund kommt aber in diesem Mythus durchaus nicht vor. Da aber Wanderer, wie Perseus, von einem Hunde begleitet und auch so dargestellt zu werden pflegten, so setzte der Künstler zur Ausfüllung des leeren Raums ein solches Thier hieher. Bei dem Bestreben, Alles deutlich neben einander zu stellen, war es aber unmöglich, den Hund laufend darzustellen, weshalb ihm diese in die Scene so wenig passende Stellung gegeben ist.
    [26] Abgebildet z. B. Real Mus. Borb. XII. tv. XLVII.
    [27] Z. B. der berühmte Chalcedon mit der Inschrift Sosocles, überaus oft abgebildet. Denkmäler d. alt. Kunst II. V. Taf. LXXII. no. 914.
    [28] Genannt in der Indicazione antiquaria per la villa suburbaua d. e. C. Alb. Ed. II._ p. 2. no. 7. Die Villa Albani besitzt nicht weniger als fünf colossale Medusenmasken in Marmor, nach (Morcelli, Fea, Visconti) La Villa Albani ora Torlonia descritta Roma 1869. Es sind No. 6, 83, 95, 418, 567. Die erstgenannte wird gemeint sein, da ihre Anbringung, „sopra la porta principale“ (p. 2) der Angabe der Indicaz. „sopra il portone“ entspricht. Ihrer erwähnt Ampére Hist. romaine à Rome (III. p. 400. n. l.)
    [29] Abdruck in Lippert’s Daktyliothek II, no. 26, Denkm. d. a. K. l. c. no. 915.
    [30] Höhe 0,28, Breite 0,2. Sie ist hinten völlig unbearbeitet und sollte wohl in eine Wand oder dgl. befestigt werden. Schönes ovales Gesicht von sehr schmerzlichem, aber sanftem Ausdruck, mit weit offenen Augen und sehr hoch emporgezogenen Augenbrauen. Der Mund ist halb geöffnet, die Haare steigen in drei wirren Büscheln über der Stirn auf und fallen an den Seiten massig herunter. Keine Schlangen sichtbar, wohl aber Schlangenknoten unter dem Kinn.
    [31] Catalogue of the collection of glass formed by Felix Slade with notes on the history of glass making by Alexander Nesbitt 1871. Printed for private distribution. Fig. 30. p. 22. Die Benutzung dieses herrlichen Prachtwerks wurde mir durch die Güte des Herrn Prof. aus’m Weerth ermöglicht.
    [32] Nach einer Mittheilung in der Archeologia XXXIX. p. 509.
    [33] Eins derselben abgebildet bei Minervini Mon. di Barone tav. V. no. 1.
    [34] Bei Caylus Recueil d’antiquités III. pl. LXXI, 1. cf. Chabouillet Catalogue général ct raissonné no. 3410.
    [35] Bullett. d. Instit. de corr. arch. XVII. p. 25 sq. Gerhard, Arch. Ztg. 1845. S. 80.
    [36] So in der Archeologia I. c. p. 508 bei Besprechung eines solchen Medaillons mit interessanter Darstellung, jüngst in Colchester gefunden. (pl. XXIV, l).
    [37] S. O. Jahn, die Lauersforter Phalerae, Winckelmanns-Festprogramm unseres Vereins von 1861.
    [38] In der Pariser Bibliothek sind vier fast vollmondförmige, grosse mit Diademen geschmückte Gorgoneien aus dicken Steinen, drei aus Chalcedon, eins aus Sardonyx, jedes mit 4 Löchern zum Anheften versehen (no. 118-121), wozu schon Chabouillet Catal. gén. p. 20 note bemerkt: „On a supposé que ces sortes de médaillons en pierres précieuses ont pu servir dans l’antiquité de décorations militaires.“ Auch im Musée Charles X. befindet sich eine grosse Anzahl solcher Phalerae aus Chalcedon.
    [39] Für eine Phalera halte ich das der Breite nach durchbohrte Bernstein-Giorgoneion im Berliner Antiquarium bei Levezow, Entw. d. Gorgonenideals Taf. Il. no. 18, der S. 58 noch ein kleineres Exemplar desselben Besitzes erwähnt.
    [40] Gerhard zu dem Anm. 35 erwähnten Cameo, der als Wanürerzierung gedient haben mag, Chabouillet (vgl. Anm. 34): „fragment d’un grand médaillon d’ornement.“
    [41] Padre Garucci hat sie 1858 in einem grossen Werke edirt, welches 1864 neu aufgelegt wurde und 340 Stück aufzählt.
    [42] Siehe üb. diesen Punkt bes. O. Jahn, Vasensammlung König Ludwigs S. CXXII. Anm. 1103, und Berichte d. Kgl. Sächs. Ges. d. Wiss. Phil.hist. Cl. 1853. S. 65 f.
    [43] [AH: ‘Trinken und Frölich sein’]
    [44] Ich habe einige derselben notirt in Ersch und Gruber’s Allg. Encyclop. LXXIV. S. 426.
    [45] Aehnliche Glasfläschchen mit Frauenkopf Catalogue of the collection Slade p. 29 fig. 40 und pl. V. n. 4.
    [46] Vgl. Ginzrot, Die Wagen und Fuhrwerke der Griechen und Römer l. S.65.
    [47] Lindenschmit, die Alterthümer unsrer heidnischen Vorzeit I. 2. Heft Taf. V, 1 u. 2.