Via het Actueel Hoogtebestand Nederland worden de grafheuvels fraai zichtbaar, zie de twee afbeeldingen rechts.
Op de afbeelding hiernaast is in het midden ook een beschadigde grafheuvel herkenbaar. De foto hieronder laat de locatie ter plekke zien.
De artikelen van Habets en Ort maken ook beide melding van enkele Romeinse vondsten, met name het zogenaamde 'Medusaschild'. Dit werd al in 1874 uitgebreid door Gaedechens beschreven; ook hieronder een integrale transcriptie.
1. Habets (F), 1881
2. Habets (NL), 1881
3. Ort (NL), 1882
4. Gaedechens/Medusenhaupt (D), 1874
_____________________________________________________________________1. Habets (F), 1881
Publications de
la Société Historique et Archéologique dans le Duché de Limbourg Tome XVIII /
N.N., 1881 (dl. 18)
Ch. VII p249-255, Jos.Habets
BLERICK.
Publ. etc. du Limb. VII p. 233-235.
Smidt, Ueber
die Römerstr. - Bulletin des comm. d'art et d‘arch. de Belgique Xlll, p. 75 et
suiv.
Cat. du Musée royal d‘ant. de Bruxelles (1874) p. 4.
Hermans,
Noord-braband‘s oudheden p. 105. - Catal. Guillon (Numism.) p. 114 (Antiquités)
p. 7.
G. Franssen, La
tête de Méduse de Blerick, lettre à M. Chalon, Bulletin des Commissions royales
d’art et d‘archéologie de Belgique. Année 1874, XIII, p. 2.
R. Gaedechens, Das
Medusenhaupt von Blariacum. Fest-Programm zu Winckelmann‘s Geburtstage am 9
Dec. 1874. Bonn 1874, in 4° de 13 pages.
Jos. Gielen,
Quelques considérations sur un médaillon romain. Messager des sciences
historiques de Belgique. Gand 1877.
On a trouvé à Blerick vers l'année 1863 dans un champ appartenant
à la famille Hillen, un manche de couteau en cuivre émaillé, d'un travail
exquis. C'est une statuette de femme (Céres ?) dont le corps depuis la poitrine
sort d'un tube carré, orné de fleurs sur le bord et richement décoré d'un émail
bleu et blanc. Une écharpe bleue lui passe sur l’épaule gauche et sous le bras
droit; elle a placé la main gauche sur le cœur et tient la droite, chargée
d'une grappe de raisins, sur le dos. Sa chevelure tressée est ornée d‘épis et
de fleurs. Ce manche de couteau, mesurant neuf centim. se trouve dans la collection
d‘antiquités de M. De Guasco à Fauquemont.
Des substructions
n'ont pas été trouvées jusqu‘à ce jour dans le centre de ce village. Cependant
on lit dans les archives du presbytère une note de l‘année 1620, affirmant que
l‘église de la paroisse aurait été construite sur les ruines d‘un établissement
romain. Voici cette note: «Ecclesia de Blerick e propugnaculo Romanorum, ut constans
fert traditio, extructa est.” En conséquence nous avons institué des recherches
sur le cimetière qui entoure l‘église, mais sans résultat aucun.
On a trouvé dans
la Meuse vis à vis de l‘église et près de la chapelle de Ste Anne
des monnaies du temps des Antonins.
Le catalogue des
antiquités de feu M. Guillon ne contient, comme provenant de Blerick, que la
monnaie suivante: Un moyen bronze: Av. Imp. Constantinus
aug. Rev. Soli invicto comiti. Le
soleil debout. Trouvée en 1859.
Hout-Blerick. Ce petit hameau, situé à un quart de lieu vers
le sud de Blerick; vis à vis de Tegelen, mérite d‘attirer l‘attention des
archéologues à cause des deux découvertes suivantes.
Et d‘abord c‘est à
Hout-Blerick que se trouvent les vestiges d‘un établissement belgo-romain. A
vingt minutes de la Meuse, vers Maasbree, à peu de distance des dernières maisons
appelées Doodend, se trouve un champ,
plus élevé que le reste, appelé Veldenkamp.
Ce nom lui a été donné en souvenir d’un des derniers possesseurs, nommé Van
Velden. Sur une étendue de 12 à 15 ares on trouve des, antiquités romaines, des
fragments de tuiles et de poterie, des pierres à bâtir, du ciment rouge, des cendres
de bois et des fragments de fer. A côté de ce champ coule la petite rivière
appelée De Breebeek, dans laquelle fut
trouvé la fameuse tête de Méduse, dont nous parlerons tout à l‘heure. ll y
vingt ans à peu près, le propriétaire du terrain avait commencé à déblayer les
tuiles et les maçonneries de ce champ et les fit jetter dans le ruisseau. Ce fait
attira l‘attention de quelques amateurs d‘antiquités qui ont glané dans ces
débris. En 1879 MM. Pleyten, conservateur au Musée de l‘État à Leyde, et J.A. Ort,
officier au 4me Régiment de Hussards, autrefois en garnison à Venlo
, ont pratiqué quelques fouilles dans ce lieu, mais dont le résultat ne nous
est pas connu.
Le seconde
découverte faite aux environs de Hout-Blerick est celle d‘une précieuse tête de
Méduse et d’ornements de harnais, en bronze. Cette découverte eut lieu vers
l‘arrière saison de l‘année 1872, dans la Bréebeek , à quelques mètres de
distance des substructions du Veldenkamp. Un ouvrier, occupé à creuser dans le
ruisseau, trouva ce trésor à la profondeur de 9 à 10 pieds sous le sol. ll le vendit
à l‘orfèvre J. G. Lienders à Venlo, qui en est le possesseur actuel et chez qui
nous l‘avons pu examiner en 1879. Ce trésor contient les objets suivants:
Un très bel umbo ou nombril de bouclier romain.
C‘est une plaque en cuivre, dorée au feu, en forme de disque et richement
travaillée en ronde-bosse. Son diamètre est de 26 centim. Le bord de l’umbo consiste dans une guirlande de
feuilles de chêne, entremêlées de glands. Elle est nouée en bas, et porte verse
le haut un bouton de fleur d’amome. Le milieu de l’ombilic consiste dans une tête
de Gorgone, en haut-relief, d’un travail supérieur. C’est une beauté majestueuse,
à l‘air terrifiant, comme toutes les têtes de Méduse. Les yeux sont largement
ouverts, l'orbite vide ne montre aucune apparence d‘émail, de métal ou de
pierre précieuse, qui souvent ornaient les yeux des statues romaines. Le menton
arrondi, la bouche, le nez effilé, l‘angle facial et les belles proportions du
visage rappellent le beau style grec. Les boucles d’une longue chevelure
encadrent la tête. Sous le menton elle porte une courte barbe. Des serpents
sont entortillés dans ses cheveux et forment un nœud élégant sous le menton.
Deux têtes de serpents sortent sous deux petites ailes qui ornent les cheveux;
une troisième surplombe le milieu du front. Sur le haut de la tête l’artiste a
placé un bouton d‘amome. Cette tête richement ornée est entourée d‘une
guirlande de feuilles de chêne, d‘ou pendent des glands; elle est pareille à celle
qui forme le bord de l‘ombilic. En bas du haut-relief se trouve une garniture
de feuilles et de petites pétales de fleurs.
La tête de Méduse
est une des représentations les plus communes sur les boucliers anciens. Homère
place une Gorgone sur l‘écu d’Agamemnon[1].
Phidias parait avoir orné le bouclier de Minerve du même emblème. On voit
également cette représentation sur les boucliers de Mars, d’Achille, de la
Victoire, des Amazones etc. qui ornent les camées et les vases des Romains et
des Grecs.
L’umbo que nous venons de décrire a formé
le milieu d’un bouclier de cuir ou de métal; ses ornements en haut-relief et en
ronde-bosse permettaient au soldat de placer la main à l’intérieur et de tenir
ainsi son disque vers le centre. On voit plusieurs trous dans le bord de l’umbo, qui semblent avoir été faits soit
par une flèche, soit par les clous qui ont servie à l’attacher au bouclier.
La représentation
de notre tête de Méduse n’a rien d’insolite. C‘était la coutume pendant le haut
Empire de la représenter ainsi. La seule chose digne de remarque c‘est qu'elle
porte une courte barbe autour du menton. Mais aussi ce fait là n‘est pas sans
précédents. M. Gaedichens cite (p. 7 et 8) différents exemples de cet ornement
masculin des Gorgones. D‘après le même auteur notre monument doit dater du
premier siècle de notre ère.
Avec l‘ombilic
précité furent trouvés sept autres objets de bronze, qui tous ont fait parti
d‘un harnais de cheval d‘attelage. Ce sont d‘abord un ornement du collier avec
deux anneaux pour faire passer les rênes, comme cela se pratique encore de nos
jours. Ensuite un autre passe-rènes et des bouts de courroie. Tous ces objets
sont munis du petits trous pour faire passer les cloux et portent du légères
traces de dorure.
Le ruisseau, ou
la trouvaille avait été faite, a été exploré dans toutes ses parties à l’effet
de découvrir d‘autres objets perdus ou enfouis, mais sans résultat. Il est donc
fort difficile de dire comment ces objets sont venus là. Est-ce un officier supérieur,
se trouvant sur son char, son bouclier d’apparat sur le bras, qui a péri dans
le ruisseau? Est-il tombe dans un combat? A-t-il trouve la mort par un accident ?
Ou les objets proviennent-ils d’un trésor caché ou perdu? Les circonstances de
la découverte d’en disent rien et nous laissent dans le doute. Mais une chose
est certaine, c’est que l’ancien Blariacum a vu doubler son lustre par la belle découverte du Breebeek.
Entre Blerick,
Sevenum et Grubbenvorst se trouve une bruyère, qui en grande partie est
convertie en sapinières. Elle porte le nom caractéristique de Reumer. Au mois d’Avril 1874 se répandit
le bruit parmi les habitants que des trésors étaient caches au Reumer. Cela mit
les gens en mouvement. Des centaines de personnes de Blerick mirent la bêche
sur l’épaule et s'en allèrent gaîment déterrer de veau d’or. Même des officiers
de la garnison de Venlo se mirent de la partie. Après quelques jours de travail
la terre se trouvait fouillée et des tessons d’urnes et des parcelles d’os
jonchaient le sol. Au lieu d’un trésor ou avait déterre des morts. Un millier
de tombes – nous mande-t-on – a été violé. Cette opération a même été faite avec
une telle insouciance, que je n’ai pas pu savoir si les cimetières fouilles ont
appartenu aux Germains ou aux Romains. Notre correspondant s’est rendu chez un
des coryphées de l’expédition, le garde du chemin de fer de Blerick, qui lui
dit qu’il avait ramasse 25 pots, un anneau et deux ornements en cuivre. Pour
toute explication il lui a dit que deux armées se sont entrechoquées dans la
bruyère, dont l’une a du se trouver dans le Berksbroeck
e l’autre dans le Reumer. Celle du
Reumer s’est servi pour l’enterrement de ses morts de poterie blanche et noire,
fort dure; celle du Berksbroeck au contraire aurait employé une poterie de
terre plus molle. Voilà comment le peuple fait et défait l’histoire. La seule
chose que nous en savons, c’est que M. Peeters, dans sa Notice sur Blerick,
pense que toutes ces urnes sont d’origine germaine[2].
La station romaine de Blariacum ou Blerick.
Voici ce que
Desjardins dans son édition de la Carte de Peutinger dit à propos de cette
étape:
«Blariaco-Blariacum (Blerick près de Venloo, sur
la Meuse, Limbourg Holl.), XXII l. (49 k.) de Ceuclum ; XII l. (26 k. ½) de Catualium – Station de la province Germania secunda – La distance réelle
entre Gennep et Blerick est de 43 kilom.; entre Cuyck et Blerick elle est de 52
kilom.»[3]
Depuis Blerick
jusqu’à Katwyck, en aval de Cuyck, où probablement le passage de la Meuse s’est
effectué, nous comptons 49 kilomètres. La mesure proposée par Desjardins n’est
donc qu’approximative. Cependant comme l’emplacement exact des stations de
Blerick et de Cuyck n’a pas encore été retrouvé, on ne peut pas recourir aux
chiffres rigoureux. Pour venir en aide à ces chiffres, il nous faut faire un
appel à la concordance des noms. Ce qui est facile pour Blerick. Vers la fin du
huitième siècle cette localité portait le nom de Blaricge, comme il conste d’un acte par lequel un certain Albéric
donna au couvent de Fulda une maison, des cases et une grande cour situées dans
ce village. En 1213 on écrivait Blercke,
en 1219 Blerick, en 1231, 1238 et
1285 Blericke[4].
En 1382 Blederick, en 1383 Blerick, en 1498 Blederick et depuis le XVIme siècle régulièrement Blerick. Notons en passant que la variante
Blederick n’a été employée que dans deux actes allemands, probablement rédiges
par des scribes étrangers à notre contrée[5].
Le nom de ce village n’a donc que fort peu changé dans le courrant des siècles.
Dans les vairantes Blerick, Blericke, Blaricge on reconnait aisément l’ancien
Blariacum de la carte de Peutinger.
[1] Ilias XI. 36.
[2] Publ. etc. du Limb. VII p. 234.
[3] Desjardins, La table de Peutinger
éditée d’après l’original. Paris 1869 p. 12.
[4] Sloet, Oorkondenboek van Gelderland
No 21, 436, 454, 610 et 1091.
[5] Publ. etc. du Limb. VII p. 312-328.
2. Habets (NL), 1881
Publications de
la Société Historique et Archéologique dans le Duché de Limbourg Tome XVIII /
N.N., 1881 (dl. 18)
Ch. VII p249-255,
Jos.Habets[1]
BLERICK.
Publ. etc. du Limb. VII p. 233-235.
Smidt, Ueber
die Römerstr. - Bulletin des comm. d'art et d‘arch. de Belgique Xlll, p. 75 et
suiv.
Cat. du Musée royal d‘ant. de
Bruxelles (1874) p. 4.
Hermans,
Noord-braband‘s oudheden p. 105. - Catal. Guillon (Numism.) p. 114 (Antiquités)
p. 7.
G. Franssen, La
tête de Méduse de Blerick, lettre à M. Chalon, Bulletin des Commissions royales
d’art et d‘archéologie de Belgique. Année 1874, XIII, p. 2.
R. Gaedechens[2], Das
Medusenhaupt von Blariacum. Fest-Programm zu Winckelmann‘s Geburtstage am 9
Dec. 1874. Bonn 1874, in 4° de 13 pages.
Jos. Gielen,
Quelques considérations sur un médaillon romain. Messager des sciences
historiques de Belgique. Gand 1877.
Bij Blerick in
1863, in een veld van de familie Hillen, werd een geëmailleerde koperen
messengreep gevonden, van voortreffelijke afwerking. Het is een beeldje van een
vrouw (Ceres?) wier lichaam vanuit de borst uit een vierkante buis komt,
versierd met bloemen aan de rand en rijkelijk versierd met blauw en wit email.
Een blauwe sjaal passeert over de linkerschouder en onder de rechterarm; ze
heeft haar linkerhand op haar hart gelegd en houdt de rechterhand, beladen met
een tros druiven, op haar rug. Haar gevlochten haar is versierd met oren en
bloemen. Dit handvat van een mes meet negen centimeter en is opgenomen in de
antieke collectie van M. De Guasco in Valkenburg.
In het centrum
van dit dorp zijn tot nu toe geen vondsten gedaan. In de archieven van de pastorie
bevindt zich echter een briefje uit het jaar 1620, waarin staat dat de kerk van
de parochie is gebouwd op de ruïnes van een Romeins establishment. Het betreft
deze notitie: «Ecclesia de Blerick e propugnaculo Romanorum, ut constans fert
traditio, extructa est.” Daarom hebben onderzoekingen gedaan op de
begraafplaats rond de kerk, maar zonder resultaat.
We vonden in de
Maas tegenover de kerk en in de buurt van de kapel van de St. Anna, munten uit
de tijd van de Antonijnen[3].
De
antiquiteitencatalogus van wijlen M. Guillon bevat, zijnde afkomstig van
Blerick, alleen het volgende geldstuk: Een bronzen munt: Av. Imp. Constantinus aug. Rev. Soli invicto comiti. De zon staat.
Gevonden in 1859.
Hout-Blerick. Dit kleine gehucht, een kwart mijl ten zuiden
van Blerick; gelegen tegenover Tegelen, verdient de aandacht van archeologen
vanwege de twee volgende ontdekkingen.
Ten eerste bevinden
zich in Hout-Blerick de overblijfselen van een Belgisch-Romeins etablissement.
Twintig minuten van de Maas, richting Maasbree, op korte afstand van de laatste
huizen genaamd Doodend[4],
ligt een veld, hoger dan de rest, genaamd Veldenkamp.
Deze naam werd gegeven ter nagedachtenis aan een van de laatste eigenaren,
genaamd Van Velden. Op een stuk van 12 tot 15 are zijn er Romeinse
antiquiteiten, fragmenten van tegels en aardewerk, bouwstenen, rood cement, as
van hout en fragmenten van ijzer gevonden. Naast dit veld stroomt het riviertje
De Breebeek, waarin het beroemde
hoofd van Medusa gevonden is, waarover we zo meteen op terugkomen. Ongeveer
twintig jaar geleden was de landeigenaar begonnen met het opruimen van de
tegels en het metselwerk uit het veld en gooide ze in de beek. Dit feit trok de
aandacht van een paar archeologie-liefhebbers die dit puin verzamelden. In 1879
hebben MM. Pleyten[5],
conservator van het Rijksmuseum van Oudheden in Leiden, en J.A. Ort[6],
officier bij 4e Huzaren Regiment, voorheen gestationeerd in Venlo, enkele
opgravingen in deze plaats gedaan, maar de uitkomst is niet bekend bij ons.
De tweede
ontdekking in de buurt van Hout-Blerick is die van een kostbaar hoofd van
Medusa en enkele bronzen harnasversieringen. Deze ontdekking vond plaats in het
najaar van 1872, in de Bréebeek, op een paar meter afstand van de basis van het
Veldenkamp. Een arbeider, bezig met graven in de kreek, vond deze schat op een
diepte van 9 tot 10 voet onder de grond. Hij verkocht het aan de goudsmid J.G.
Lienders[7]
in Venlo, die de huidige eigenaar is; de vondst werden door hem in 1879
onderzocht. Deze schat bevat de volgende objecten:
Een prachtig umbo, oftewel navelschild. Het is een
koperen plaat, vuurverguld, schijfvormig en rijkelijk bewerkt rondom, de
diameter is 26 centimeter. De rand van de umbo
bestaat uit een krans van eikenbladeren, afgewisseld met eikels. Het is aan de
onderkant geknoopt en heeft een bovenste knoop van amomum-bloem[8].
Het midden van de navel bestaat uit een Gorgonian hoofd, in hoog reliëf, van
superieur werk. Het is een majestueuze schoonheid, angstaanjagend, net als alle
hoofden van Medusa. De ogen zijn wijd open, de lege baan vertoont geen
uiterlijk van glazuur, metaal of kostbare steen, die vaak de ogen van Romeinse
beelden sierde. De afgeronde kin, de mond, de slanke neus, de gezichtshoek en
de mooie verhoudingen van het gezicht herinneren aan de prachtige Griekse
stijl. De krullen van een lang haar omlijsten het hoofd. Onder de kin draagt
ze een korte baard. Slangen worden in haar haar gedraaid en vormen een
elegante knoop onder de kin. Twee slangenhoofden komen tevoorschijn onder twee
kleine vleugels die het haar versieren; een derde kijkt uit op het midden van
het voorhoofd. Op de bovenkant van het hoofd heeft de kunstenaar een amomum-knop
geplaatst. Dit rijkelijk versierde hoofd is omringd door een krans van
eikenbladeren, waaraan eikels hangen; het is zoals dat wat de rand van de navel
vormt. Aan de onderkant van het hoogreliëf is een garnituur van bladeren en
kleine bloemblaadjes van bloemen.
Het hoofd van
Medusa is een van de meest voorkomende afbeeldingen op oude schilden. Homerus
plaatst een Gorgo[9] op het
schild van Agamemnon[10].
Phidias lijkt het schild van Minerva te hebben versierd met hetzelfde embleem.
We zien ook deze voorstelling op de schilden van Mars, Achilles, Overwinning,
Amazones enz. die de cameo's en vazen van de Romeinen en Grieken sieren.
De umbo die we zojuist beschreven hebben,
vormde het midden van een schild van leer of metaal; zijn ornamenten in hoog
reliëf en in de ronde laten de soldaat de hand naar binnen plaatsen en houden
dus zijn schijf naar het midden. Er zijn verschillende gaten in de rand van de umbo, die lijken te zijn gemaakt door
een pijl of door de spijkers die dienden om het aan het schild te bevestigen.
De voorstelling
van ons hoofd van Medusa is niet ongebruikelijk. Het was gebruikelijk tijdens het
hoge rijk om het ook te vertegenwoordigen. Het enige dat opvalt is dat ze een
korte baard om haar kin draagt. Maar ook dit feit is niet zonder precedenten.
M. Gaedichens citeert (pp. 7 en 8) verschillende voorbeelden van dit mannelijke
ornament van de Gorgonen. Volgens dezelfde auteur dateert ons monument uit de
eerste eeuw van onze jaartelling.
Naast het eerdergenoemde
navelschild kwamen zeven andere bronzen voorwerpen voor die allemaal deel
uitmaakten van een tuigpaardharnas. Ten eerste een ornament van de ketting met
twee ringen om de teugels te krijgen, zoals vandaag nog steeds wordt gedaan.
Dan nog een pass en riemen. Al deze voorwerpen zijn voorzien van kleine gaatjes
om de nagels te passeren en hebben lichte sporen van vergulding.
De stroom, waar
de vondst was gedaan, werd in al zijn delen verkend met het doel om andere
verloren of begraven objecten te ontdekken, maar zonder resultaat. Het is heel
moeilijk om te zeggen hoe deze objecten daar kwamen. Is het een hogere
officier, liggend op zijn wagen, zijn ceremonieel schild aan zijn arm, die
omkwam in de beek? Valt hij in een gevecht? Kwam hij door een ongeluk om het
leven? Of komen de voorwerpen uit een verborgen of verloren schat? De
omstandigheden van de ontdekking zeggen niets en laten ons twijfelen. Maar één
ding is zeker, namelijk dat het oude Blariacum zijn glans verdubbelde door de
prachtige ontdekking van Breebeek.
Tussen Blerick,
Sevenum en Grubbenvorst ligt een heide, die grotendeels wordt omgeven door
sparren. Het draagt de karakteristieke naam van Reumer. In de maand april 1874 verspreidden zich geruchten over de
bewoners dat schatten verborgen waren bij Reumer. Het zette mensen in beweging.
Honderden mensen uit Blerick legden de schoppen op hun schouders en gingen
vrolijk weg om een gouden kalf op te graven. Zelfs officieren van het
Venlo-garnizoen namen deel. Na een paar dagen werken werd de aarde doorzocht en
scherven van urnen en stukken been bezaaiden de grond. In plaats van een schat werden
de doden opgegraven. Duizend graven – zo werd ons verteld - zijn geschonden.
Deze operatie werd zelfs met zo'n grondigheid uitgevoerd, dat ik niet kon vaststellen
of de begraafplaatsen Germaans of Romeins waren. Onze correspondent ging naar
een van de aalscholvers van de expeditie, de spoorwachter van Blerick, die hem
vertelde dat hij 25 potten, een ring en twee koperen ornamenten had opgehaald.
Voor elke uitleg vertelde hij hem dat twee legers botsten in de heide, waarvan
er één zich in de Berksbroeck en de
andere in de Reumer bevond. Het
materiaal van de Reumer is gebruikt voor begrafenissen en van heel sterk zwart-witte
aardewerk; dat van de Berksbroeck daarentegen zou een zachter aardewerk zijn
geweest. Dit is hoe de mensen het doen en de geschiedenis ongedaan maken. Het
enige dat we weten is dat de heer Peeters in zijn mededeling over Blerick denkt
dat al deze urnen van Germaanse oorsprong zijn[11].
Het Romeinse station Blariacum of Blerick.
Dit is wat
Desjardins in zijn editie van de Peutinger kaart[12]
zegt over deze plaats:
«Blariaco-Blariacum (Blerick bij Venloo, aan de
Maas, Limburg Holl.), XXII l. (49 k.) Van Ceuclum;
XII l. (26k.½) van Catualium -
Station van de provincie Germania Secunda - De werkelijke afstand tussen Gennep
en Blerick is 43 km; tussen Cuyck en Blerick is het 52 kilometer.»[13]
Van Blerick tot
Katwyck, stroomafwaarts van Cuyck, waar waarschijnlijk de doorgang van de Maas
plaatsvond, tellen we 49 kilometer. De door Desjardins voorgestelde maat is
daarom slechts bij benadering. Omdat de exacte locatie van de stations van
Blerick en Cuyck echter nog niet is gevonden, kunnen rigoureuze cijfers niet
worden gebruikt. Om deze nummers te helpen, moeten we een oproep doen voor de
concordantie van namen. Dat is gemakkelijk voor Blerick. Tegen het einde van de
achtste eeuw droeg deze plaats de naam Blaricge,
omdat het bestaat uit een handeling waarmee een zekere Alberick het klooster
van Fulda een huis, hutten en een groot hof in dit dorp gaf[14].
In 1213 werd Blercke in 1219 Blerick
geschreven in 1231, 1238 en 1285 Blericke[15].
In 1382 Blederick, in 1383 Blerick, in 1498 Blederick en sinds de 16e eeuw regelmatig Blerick. Merk overigens op dat de Blederick-variant alleen in twee
Duitse acts werd gebruikt, waarschijnlijk geschreven door schrijvers buiten ons
land. De naam van dit dorp is daarom in de loop van de eeuwen nauwelijks
veranderd. In de vairantes Blerick, Blericke, Blaricge herkennen we gemakkelijk
het oude Blariacum van de Peutinger kaart.
[1] [AH:
Joannes Josephus ("Jozef" of "Jos.") Habets (1829-1893) was een priester, archivaris en
archeoloog in Nederlands-Limburg.]
[2] [AH: Rudolf Gaedechens, Duitse
klassieke archeoloog (1834-1904)]
[3] [AH: De Antonijnse dynastie van Romeinse
keizers was aan de macht van 138 – 192.]
[4] [AH: Blericklopedie: “Binnenweg van Hout-Blerick naar Maasbree langs het
zogenoemde Gereformeerde kerkhof. De naam geeft vermoedelijk de begrenzing van
de gecultiveerde grond aan, waar de weg 'dood' liep. De aanduiding Dood-Eind
kwam al in 1647 voor. In vroegere tijden deden verhalen de ronde dat het er
spookte. De weg heet thans Hoverhofweg. Een zijweg daarvan kreeg de naam
Doodeindeweg.”]
[5] [AH: Willem Pleijte, directeur van
het Rijksmuseum van Oudheden in Leiden (1836-1903)]
[6]
[AH: Johannes Apollonius Ort (1842-1908)]
[7]
[AH: Johan Willem Lienders (1821-1883)?]
[8] [AH: Amomum is een geslacht van
planten uit de gemberfamilie.]
[9] [AH: Met de Gorgonen worden in de Griekse
mythologie doorgaans Medusa (de door Poseidon bezwangerde), Stheno (de sterke)
en Euryale (de vérspringende) bedoeld, dochters van de zeegoden Phorcys en Ceto.]
[10] Ilias XI. 36.
[11] Publ. etc. du Limb. VII p. 234.
[12] [AH : de Peutinger kaart is een 13e-eeuwse
kopie van een Romeinse reiskaart uit de 3e of 4e eeuw.]
[13] Desjardins, La table de Peutinger
éditée d’après l’original. Paris 1869 p. 12.
[14] [AH: Van Hout, 'Albericus van
Utrecht', 7-8, “Albericus de pago Mosao
schonk aan de abdij van Fulda een aantal goederen in Fresia ... in pago Masao
iuxta flumen Mose [More] in villa nomine Blaricge [Blacrige] domum scilicet
unam honam cum casis et curte magna ac suis adiacentiis et in alia villa
Walaren pomerium et pratum et XI mansos
et dimidium cum mancipiis supra sedentibus.” Biaricge kan als Blerick worden geïdentificeerd (Künzel,
Lexicon, 91); Walaren is onbekend, wordt door Künzel (Lexicon, 9]) in
(Belgisch?) Limburg geplaatst, terwijl Gysseling 'onbekend' opgeeft (Toponymisch
woordenhoek, 1035).]
[15] Sloet, Oorkondenboek van Gelderland No 21,
436, 454, 610 et 1091.
Jaarboek van Limburgs Geschied- en Oudheidkundliche Genootschap, Volume 19 [1882], pp.451-462.
PLAATSEN in de gemeente BLERICK (Limburg),
waar
vóór-geschiedkundige, Germaansche en Romeinsche voorwerpen zijn gevonden.
[bewerking van Jan Titulaer]
In
de Publications de la Société d’Archéologie dans le duché de Limbourg, Tome
XVIII, worden door den Wel Eerwaarden heer Jos.Habets,
de Romeinsche weg van Tongeren naar Nijmegen langs den linker Maasoever en de
vindingsplaatsen van Romeinsche, Germaansche en Frankische oudheden, in de
nabijheid van dien weg gevonden, beschreven. Bij de waardeering van de
onmiskenbare groote verdiensten van den ijverigen en geleerden schrijver, is
het mij leed dat zijn arbeid niet vrij is gebleven van een paar onjuistheden, maar
vooral dat hij te Venlo verkeerd is ingelicht geworden omtrent het doel en de
resultaten van de opgravingen op de Römerheide te Blerick. Zij betreft het
zoeken naar verborgen schatten onder Blerick, waaraan zelfs Officieren uit
Venlo zouden hebben deelgenomen. Ik acht mij geroepen, maar ook bevoegd omtrent
een en ander, maar voornamelijk omtrent dat feit, eenige meer naauwkeurige
inlichtingen in het midden te brengen. Het terrein bij Blerick is mij door een
tienjarig verblijf te Venlo bekend, te meer daar ik belast was eene kaart van
Venlo en omstreken op 1:8000 voor het Garnizoensbureau aldaar, te vervaardigen.
Op menige plaats, die bij het verkennen van het terrein mijne aandacht
getrokken had, heb ik opgravingen gedaan, om oudheden op te sporen, ten einde
daardoor eene betere kennis omtrent de vroegere bewoners dier landstreek te verkrijgen
en daarmede het Rijksmuseum van oudheden te Leiden te verrijken.
Voorwerpen uit
den Steentijd (A).
Bij het maken van de
spoorbaan Venlo-Eindhoven zijn, bij het tegenwoordig wachthuis nr. 6, bij den Germaanschen wal (zie links), zeer vele
wapenen of werktuigen, beitels en bijlen van vuursteen gevonden. Zij werden
bijna allen door de wegwerkers stuk geslagen voor ketstuig; zelfs jaren daarna
gingen de boeren die een vuursteentje noodig hadden dit daar ter plaatse
zoeken. Een dier bijlen is in mijn bezit geweest, en werd door mij den heer Loysen Dillié, die naar Neêrlandsch
Indië vertrokken is, geschonken. Verscheidene werktuigen van steen zijn
gevonden bij den hoogen kant die de uiterwaarden van de Maas, van het hooger
gelegen land afscheidt en achter om de kapel van St. Anna loopt, langs Egtenroij,
de Wienkelder en Grootraaij. Deze beitels, die ik door aankoop in mijn bezit kreeg, worden
thans in het Oudheidkundig museum te Leiden bewaard. Een zeer fraaie
steenenbijl, met hamer aan de eene zijde, uit Blerick afkomstig moet in het
bezit zijn van zekeren mij onbekenden heer te Baerlo.
De voorwerpen van zuiver Romeinschen oorsprong en die in Blerick zijn gevonden, zijn minder talrijk dan die van Germaansche herkomst. De prachtige schildbekleeding met het Medusa hoofd uit Holt-Blerick, (rechts) vergoedt dit gemis geheel. Dit voorwerp dat in het bezit is van den heer Lienders te Venlo, is omstandig beschreven in een werkje getiteld : R. Gaedechens. Das Medusahaupt von Blariacum. Herausgegeben vom Vorstande des Vereins vor Alterthumsfreunden im Rheinlande. Bonn. 1874. Het messenhecht met vrouwenbeeldje, dat in 1863 in Blerick is gevonden, is in de genoemde Publications geheel behandeld, zoo dat ik beide voorwerpen niet nader zal beschrijven. Op de vindingsplaats van het eerste voorwerp heb ik herhaaldelijk onderzoekingen gedaan; bepaalde opgravingen echter niet, daar de bezitters der verschillende stukken grond hiertegen bezwaar hadden. Stukken ijzer die in het vuur geweest waren, dakpannen die sporen droegen van in een brand geweest te zijn, fragmenten van alle bekende soorten van Romeinsch aardewerk, gekleurde stukjes glas, spijkers, enz. die ik daar gevonden heb, geven mij de overtuiging dat daar ter plaatse een Romeinsch gebouw moet gestaan hebben, dat door het vuur is vernield. Op een stuk land in de onmiddellijke nabijheid van den grond waarvan bovengenoemde afval afkomstig is, vond ik op ± één Meter diepte eenen vloer van witte keisteentjes naast elkander in leem gelegd. Op eenen geringen afstand van daar vindt men vloeren van een middeleeuwsch gebouw, herkenbaar aan de kleine vierkante tegeltjes. Mogelijk moet men hier wel het Romeinsche Blariacum zoeken. Indien de weg over den watermolen, in de onmiddellijke nabijheid der Maas, werkelijk Romeinsch is, zooals de heer Habets veronderstelt, maar wat nog niet stellig bewezen is, dan sluit die in het geheel een tweeden Romeinschen weg niet uit, want aan den Rijn komt dit herhaaldelijk voor. De weg over den watermolen staat bij hoog water onder, hetgeen zou pleiten voor de veronderstelling dat er een tweede weg geweest is. Het zelfde geloof ik ook dat men moet aannemen voor den afstand tusschen Blariacum en Cevelum. (Ceucum). De afstand is volgens de Peutingerkaart XXII Leugae. Als ik nu Cuijck als uitgangspunt neem, en den afstand van vier en twintig minuten gaans gelijk aan twee kilometers in de richting van Blerick meet, langs de lijn die in Noord-Brabant door wijlen Hermans als de Romeinsche weg is aangegeven en verder den Maasoever volg volgens de lijn door den heer Habets aangegeven zoo kom ik uit bij Kleinraaij op het gebied van Grubbenvorst; den weg over Thienraaij echter volgende kom ik aan de kapel van St.Anna te Blerick. Te vergeefs is er tot nog toe gezocht naar eene plaats die genoegzame gegevens aanbiedt om met zekerheid te kunnen besluiten waar Blariacum lag. De Romeinsche voorwerpen, door mij zelf verder te Blerick gevonden, zijn fragmenten van Romeinsch aardewerk. De vindingsplaatsen zijn :
a. M.B. van Octavius Augustus met
voorzijde. Rechts gelauwerd hoofd caesar pont. max.; Keerzijde: Altaar,
tusschen twee kolommen ROM. ET AVC. Geslagen te Lyon.
J. A. Ort, ritmeester bij
de Koninklijke Militaire Academie. Breda Juli 1882.
Germaansche
oudheden (B).
Nr. 1. De Römer. Op de Militaire kaart van het koningrijk der
Nederlanden op 1:30000, staan ten Noord-westen van Blerick, het Römersven, het Römersvenke en de Kleine
Roemer; de geheele heide bij die moerassen wordt de Römer genoemd. Slechts enkele kleine woningen bevinden zich op
deze groote vlakte die ten deele met dennenbosschen is bezet, ten deele nog
onontgonnen is. In het Zuid-Oosten wordt zij van het bouwland, dat achter de
boerenhofstede Groot Boller ligt, afgescheiden
door een grooten wal, die des vorm van een halven cirkel heeft met de holle
zijde naar buiten gekeerd. Bij het wachthuis nr. 6 sluit hij tegen een moeras
aan, in het Noord-Oosten eindigt hij in hooge natuurlijke heuvels. Voor deze
hoogten ligt zeer drassig land, waardoor de Mier- en Molenbeek loopen. Deze wal
is op sommige plaatsen meer dan twee Meters hoog, negen Meters breed en
ongeveer zeven honderd Meters lang. Met de goede aanleuning aan beide vleugels
is het eene zeer geschikte verdedigings linie en heeft vermoedelijk ook
daarvoor gediend. Onder de boeren draagt hij den naam van den Germaanschen wal. De natuurlijke heuvels in het Noord-Oosten
volgende, tot nabij den grooten weg Venlo-Horst, ziet men weder een wal, zooals
de boven beschrevene, sluitende aan den bovenrand der heuvels en eene richting
volgende van het Oosten naar het Westen, achterom de boerenhofsteden de Saar of Laar en St.Jan, tot aan
het moeras het Meir ten Oosten van Berkterbroeck. Dit gedeelte van den wal
is echter dikwijls onderbroken door weggravingen, ten gevolge van ontginning
der heide. In het Zuid-Oosten bevinden zich ook wel gedeelten van wallen, doch
zonder dat ik nog onderlingen samenhang daartusschen heb kunnen vinden. Het
terrein tusschen die wallen, heuvels en moerassen gelegen is vlak, uitgezonderd
in het Noord- en Zuid-Oosten; terwijl de voornaamste weg die er, behalve de
spoorweg, doorloopt een breede zandweg is gaande nagenoeg in eene rechte lijn
van de Kapel van St.Anna naar Sevenum. Bijna geen stuk land is er op den Römer
waar men niet urnen, of ten minste fragmenten van potten vindt. Op vele
plaatsen bestaan de grafheuvels nog, zooals b.v. aan de geheele Zuid-Oostzijde
en de Westzijde nabij het Römersvenke.
Op de andere plaatsen zijn zij weggewaaid of door het plaggen steken verdwenen.
Elke grafheuvel bevatte ééne urn, waarin soms kleine potjes van verschillende
vormen worden gevonden; enkele dier urnen hebben deksels er op of er ingelegd; enkele
malen zijn er stukjes koper, fragmenten van kleedergespen (fibula's) ingevonden. Al deze urnen zijn van Germaanschen oorsprong
van roodachtig of bruin aardewerk, zonder versierselen, alléén aan den
bovenrand bevinden zich nagel- of vinger indruksels, allen zijn van hetzelfde
type met uitzondering van die welke ik in den Noord-Oostelijken hoek, bij Laarhof, heb gevonden. Deze urnen hebben
een gladden hollen rand en zijn zeer ruw vervaardigd. De plaatsen op den Römer, die nu nog het rijkst aan
grafurnen zijn, bevinden zich bij St.Jan
en Römersvenke, terwijl ik ten Zuiden
der spoorbaan slechts zelden urnen heb gevonden. Ik denk ongeveer een
vijftigtal urnen van deze begraafplaats te hebben gehad; eenige schonk ik weg
aan verzamelaars andere zijn in het Rijks museum geplaatst, terwijl ik er zelf
nog drie in bezit heb. Jaren geleden, de heer Jos.Habets noemt 1874, zag ik den
pastoor, toen van de gemeente Ittervoort, den heer C.J.H.Franssen[i]
op de Römerheide, dagen achter elkander, opgravingen doen. Nadat hij eenige
grafurnen van verschillende vormen had gevonden, die goed gaaf waren, sloeg hij
de overige, die in vorm veel overeenkomst had den doch minder goed
geconserveerd, waren, aan stukken, zeggende : als men er een bezat hadden de overige, die daaraan gelijk waren, geen
waarde. Dit wekte niet alléén mijne verontwaardiging op maar ook die der
omstanders, daar de boeren en wegwerkers, volgens hun zeggen, bij den Baron te
Geisteren voor urnen altijd goed betaald werden. Eenige weken later vond ik
enkele menschen op verschillende plaatsen in de heide graven; zij vertelden mij
dat zij naar een schat zochten die verborgen zoude zijn in een mooi rood
aardenpotje met een dekseltje, zij wisten zulks van een pastoor. Daar ging mij
een licht op, de pastoor die te vergeefs naar de Romeinsche nederzetting te Blerick
had gezocht, hoopte nu, zonder kosten en moeite, die nederzetting te vinden
door de boeren voor hem te laten zoeken, hij had hun daarom de beschrijving
gegeven van een Romeinsch potje van terra
sigillata. Ik bracht zulks die lieden onder het oog, die dan ook dadelijk
met zoeken ophielden. Enkele urnen, hoogstens tien werden door hunne
opgravingen vernield. Het aantal, dat door den pastoor Franssen is stuk
geslagen, is veel grooter, vandaar de scherven die men zelfs tegenwoordig nog
op vele grafheuvels vindt liggen; en die geestelijke die de opbrengsten zijner
opgravingen aan het Museum te Brussel verkocht, was nog wel een correspondent
in Limburg van het voormalige collegie van Rijksadviseurs voor de gedenkteekens
van vaderlandsche Geschiedenis en kunst! Een van de spoorwegbeambten wordt in
de Publications genoemd als ‘un des coryphées
de l’expédition’ zijn naam is Frans
Deserière, een man die mij jaren lang behulpzaam was bij opgravingen en dit
nu, nadat ik Venlo verlaten heb, geheel alleen doet, terwijl hij mij met eene
naauwkeurigheid, die niets te wenschen overlaat, omtrent alles verslag doet. De
conservator aan Rijksmuseum te Leiden, Dr. W.Pleijte, die hem in 1879 leerde
kennen, zegt in een rapport aan den Directeur van dat museum het volgende: ‘Een der ondergeschikte personen, een
ploegbaas aan de Venlo-Boxteler baan, behoort tot de meest ontwikkelde personen
op het gebied der oudheidkundige onderzoekingen in deze streek. Hij gebruikt al
zijn ledigen tijd voor de nasporing der verschillende oudheden en is zeer
bekwaam en zorgvuldig in het ontgraven van urnen en andere voorwerpen. Het ware
te wenschen dat deze persoon Frans Deserière voor dergelijke zaken ten
voordeele der oude geschiedenis van Limburg kon worden behouden’.
Nr. 2. Bij Saarbroeck. Den zandweg volgende
van het wachthuis nr. 5 naar de boerenhofstede Groot-Boller heeft men aan de
linkerhand een meertje dat den naam van Saar- of Laarbroeck draagt, en aan de
rechterhand een dennenboschje, waarin ik twee urnen heb gevonden van hetzelfde
type als die van den Römer. Dit boschje grenst onmiddellijk aan den weg, die
volgens de beschrijving van den heer Habets de Romeinsche weg moet zijn; achter
dit boschje loopt de groote weg naar Sevenum die door den Römer voert. Het
graven is hier zeer bezwaarlijk door de dennen en de grintsteentjes; verscheidene
grafheuvels liggen er echter nog onaangeroerd en men heelt mij verteld dat met
het aanleggen der spoorbaan Venlo-Nijmegen, die hier vlak bij ligt, ook nog
twee grafurnen zijn gevonden. Waar die echter gebleven zijn is mij onbekend.
Nr. 3. De Wienkelder. Een derde Germaansche
begraafplaats ligt ten Noorden van Blerick, op het grondgebied van
Grubbenvorst, ongeveer vijftien minuten gaans van de St.Annakapel tusschen de
boerenhoeve Oude Erf en de Maas. Deze heeft geen groote uitgestrektheid, is
bezet met hooge natuurlijke heuvels en wordt de Wienkelder genoemd.
Niettegenstaande ik hier herhaaldelijk urnen heb gevonden is het mij slechts
gelukt er één in haar geheel te ontgraven. De leem, waarvan zij vervaardigd
zijn is vermengd met kleine steentjes, zeer broos en slecht gebakken; de wand
is zeer dik terwijl de vorm er aan schijnt gegeven te zijn door met een
voorwerp van boven naar beneden er langs te strijken daar er van buiten
verticale strepen op zichtbaar zijn. Zij liggen begraven onder aan de hellingen
van de heuvels of in de dalen en dan onder een kleinen grafheuvel.
Nr 4. Bij Marianne. Tusschen Grubbenvorst
en Lottum liggen, eenige honderde passen van elkander, de boerenhofstede Kaldenbroeck en het huisje genaamd : ‘Bij Marianne’. Eenige passen
Noordwaarts van den weg, die beide hofsteden scheidt, en naast den weg die van
Marianne naar Thienraaij voert, ligt een Germaansch grafveld van niet zeer
grooten omvang, doch zeer rijk aan urnen. Het oudheidkundig museum bezit er
eene van deze plaats, die ik zelf daar opgegraven heb; ook heb ik er nog ééne
in mijn bezit. Beide zijn gelijk aan die van den Römer.
Nr. 5. Swolgender heide. Indien men den
ouden postweg volgt die langs Marianne naar Thienraaij loopt, en men uit de
dennenbosschen, die naast dezen weg aan beide zijden liggen, op de Swolgender
heide komt, ontmoeten wij dadelijk eenige zeer groote grafheuvels. De eerste
die, bij de scheiding der wegen, naar Thienraaij en Swolgen ligt, heeft zelfs
acht en twintig passen omvang. Op deze heide heeft Deserière voor mij
opgravingen gedaan, waarvan ik drie Germaansche urnen bezit, die iets hooger
zijn en minder omvang hebben dan die van den Römer. De overige begraafplaatsen,
die ik onderzocht heb, en geen betrekking op Blerick hebben te beschrijven,
ligt buiten mijn bestek; enkele wil ik echter opnoemen om ze mogelijk later
uitgebreider te behandelen. Te Maasbree, tusschen Rooth en Dubbroeck, niet ver van de vindingsplaats van de
schildbekleeding met het Medusa hoofd, ligt eene Germaansche begraafplaats
waarvan ik eene zeer groote urn heb. Te Baerlo bij de Bong is een zeer rijk
grafveld waarvan eene urn met deksel in mijne verzameling is. Van de Heldensche
heide bij de Hoeks Peel bezit ik eene Germaansche urn. Tusschen Castenraaij en
Oirlo, niet ver van een windmolen ligt een stuk land Het kerkhof genaamd. Twee
Germaansche urnen heb ik daar ontgraven die echter bij verhuizingen zijn
gebroken.
Nr. 6. Venlo; van de Jammerdaalsche heide
niet ver van de plaats waar de heer Hubert Michels eene Romeinsche
pottenbakkerij ontdekte, heb ik drie Germaansche urnen en een deksel.
Nr.7. Velden, gehucht Schandelo. Nabij den
Ossenberg heb ik Germaansche urnen ontgraven, waarvan zich nog één in mijne
verzameling bevindt.
Nr.8. Hinsbeck.
Bij de Hombergen heb ik drie Germaansche urnen gevonden, die bij den Förster
van Graaf Schaesberg zijn blijven staan.
Romeinsche
oudheden (C).
De voorwerpen van zuiver Romeinschen oorsprong en die in Blerick zijn gevonden, zijn minder talrijk dan die van Germaansche herkomst. De prachtige schildbekleeding met het Medusa hoofd uit Holt-Blerick, (rechts) vergoedt dit gemis geheel. Dit voorwerp dat in het bezit is van den heer Lienders te Venlo, is omstandig beschreven in een werkje getiteld : R. Gaedechens. Das Medusahaupt von Blariacum. Herausgegeben vom Vorstande des Vereins vor Alterthumsfreunden im Rheinlande. Bonn. 1874. Het messenhecht met vrouwenbeeldje, dat in 1863 in Blerick is gevonden, is in de genoemde Publications geheel behandeld, zoo dat ik beide voorwerpen niet nader zal beschrijven. Op de vindingsplaats van het eerste voorwerp heb ik herhaaldelijk onderzoekingen gedaan; bepaalde opgravingen echter niet, daar de bezitters der verschillende stukken grond hiertegen bezwaar hadden. Stukken ijzer die in het vuur geweest waren, dakpannen die sporen droegen van in een brand geweest te zijn, fragmenten van alle bekende soorten van Romeinsch aardewerk, gekleurde stukjes glas, spijkers, enz. die ik daar gevonden heb, geven mij de overtuiging dat daar ter plaatse een Romeinsch gebouw moet gestaan hebben, dat door het vuur is vernield. Op een stuk land in de onmiddellijke nabijheid van den grond waarvan bovengenoemde afval afkomstig is, vond ik op ± één Meter diepte eenen vloer van witte keisteentjes naast elkander in leem gelegd. Op eenen geringen afstand van daar vindt men vloeren van een middeleeuwsch gebouw, herkenbaar aan de kleine vierkante tegeltjes. Mogelijk moet men hier wel het Romeinsche Blariacum zoeken. Indien de weg over den watermolen, in de onmiddellijke nabijheid der Maas, werkelijk Romeinsch is, zooals de heer Habets veronderstelt, maar wat nog niet stellig bewezen is, dan sluit die in het geheel een tweeden Romeinschen weg niet uit, want aan den Rijn komt dit herhaaldelijk voor. De weg over den watermolen staat bij hoog water onder, hetgeen zou pleiten voor de veronderstelling dat er een tweede weg geweest is. Het zelfde geloof ik ook dat men moet aannemen voor den afstand tusschen Blariacum en Cevelum. (Ceucum). De afstand is volgens de Peutingerkaart XXII Leugae. Als ik nu Cuijck als uitgangspunt neem, en den afstand van vier en twintig minuten gaans gelijk aan twee kilometers in de richting van Blerick meet, langs de lijn die in Noord-Brabant door wijlen Hermans als de Romeinsche weg is aangegeven en verder den Maasoever volg volgens de lijn door den heer Habets aangegeven zoo kom ik uit bij Kleinraaij op het gebied van Grubbenvorst; den weg over Thienraaij echter volgende kom ik aan de kapel van St.Anna te Blerick. Te vergeefs is er tot nog toe gezocht naar eene plaats die genoegzame gegevens aanbiedt om met zekerheid te kunnen besluiten waar Blariacum lag. De Romeinsche voorwerpen, door mij zelf verder te Blerick gevonden, zijn fragmenten van Romeinsch aardewerk. De vindingsplaatsen zijn :
- Tusschen den watermolen te Holt-Blerick in den grooten weg van Maastricht-Venlo.
- In de boschjes tusschen voornoemden molen en het dorp Blerick (Meulebös).
- Op het stuk land aan den grooten weg, die naar Horst gaat, en daar waar de weg naar Thienraaij Noordwaarts afslaat.
- Uit de
Maas werden door de baggermachine, die voor het dorp lag, twee munten op
gehaald:
b. M.B.
van Augustus en Agrippa voorzijde: Hoofden van Augustus en Agrippa. imp. divi
f.; Keerzijde: krokodil aan een palmboom geketend. COL. NEM. Geslagen te Nimes
Beide
munten zijn in mijn bezit. Van dezelfde plaats in de Maas kreeg ik eene
koperen, zeer mooie fibula en een koperen vischhaak. Beide voorwerpen zijn nu
in het museum te Leiden. Ook deze vindingsplaatsen lossen de vraag omtrent de
ligging van het Romeinsche station niet op. Was de richting van den Romeinschen
weg maar onwederlegbaar vast te stellen dan had men eene vaste basis van
uitgang. Hoe onzeker die vaste loop te bepalen is kan hieruit blijken dat de
heer Habets de hofstede Oud-Soest noemt waarlangs hij gaat. Nooit heb ik daar
steenen of meer grint kunnen vinden dan ergens anders; wel daarentegen bij Grootraaij
en op en onder den weg die van Egtenroij daarheen loopt, langs den hoogen kant
waar de steenen werktuigen gevonden werden. De bewoners van Grootraaij
vertelden ook dat midden op de binnenplaats een groote put met tufsteenen
wanden gevonden is, welke put zij echter dicht geworpen hebben, zoodat ik die
niet heb kunnen onderzoeken. Enkele verhalen van vondsten, voor wier waarheid
ik echter niet kan instaan, doch die soms aanleiding kunnen geven tot nadere
onderzoekingen wil ik als slot nog hier bijvoegen. Op de begraafplaats bij
Marianne zoude een bronzen sieraad zijn gevonden, bestaande in een ring waaraan
driehoekige plaatjes hingen. Bij den aanleg van den spoorweg Venlo-Boxtel
zouden honderden urnen bij wachthuis 6, 8 en 9 ontgraven en vernield zijn., Bij
het bouwen der spoorbrug, verhaalt men, zijn uit de Maas groote dikke
eikenhouten palen gehaald met metalen beslag aan het ondereinde. Op het stationsplein
te Venlo zoude bij den aanleg Romeinsch vaatwerk en traanfleschjes zijn
gevonden. Opmerkelijk is het dat dit terrein ln 't Zand heet en het stuk land daar nabij, dat zich van het
Pannenhuis tot den weg naar Heringen, langs de Cöln-Minden baan uitstrekt, het Römerkamp, de beek die er naast loopt
wordt de Oude Rijn genoemd.
En
hiermede eindig ik deze mededeeling, die ik hoop dat mijne verzekering, aan het
hoofd van dit opstel, zal bewijzen; de nadere inlichtingen die ik beloofde heb
ik hiermede gegeven, en het Venloosch garnizoen even als dien braven ploegbaas
Frans Deserière, van den op hen geworpen blaam gezuiverd.
[i] FRANSSEN (Caspar Joannes
Hubertus), geb. te Tegelen 23 Januari 1826, overl. te Grubbenvorst 7 Mei 1888,
zoon van Jacobus Godefridus en Joanna Margaretha Peeters, studeerde
achtereenvolgens aan de colleges te Venlo en te Rolduc en aan het groot
seminarie te Roermond, waar hij 8 Dec. 1851 tot priester werd gewijd. Van
1851-1855 was hij professor aan het bisschoppelijk college te Roermond. Den 17.
Sept. 1855 vertrok hij met het schip ‘Herman’ als missionaris naar Ned. Indië.
Wegens gezondheidsredenen keerde hij 22 Dec. 1863 naar Europa terug, vertrok 19
Febr. 1866 wederom naar Batavia, om er als pastoor werkzaam te zijn, maar moest
wegens zijn oude kwaal nog in hetzelfde jaar repatrieeren en kwam 24 Febr. 1867
in het vaderland terug. De gedwongen rust hier te lande strekte hem tot last,
waarom mgr. Joannes Paredis, bisschop van Roermond, hem in 1869 als pastoor te
Ittervoort benoemde. Toen in 1872 te Grathem, Thorn en Ittervoort de typhus
heerschte, was het pastoor Franssen, die zich onderscheidde en alle gevaren
trotseerde, de lijdenden bijstond, evenals hij in Indië had gedaan. In 1869
benoemde paus Pius IX hem tot eerekamerheer. Van 1879-1885 was hij rector in
het klooster St. Elisabeth te Heythuysen en in de drie laatste jaren zijns
levens rector van het klooster der Ursulinen te Grubbenvorst.
Zie:
M. Hub. H. Michels, Genealogie der Familie Franssen te Tegelen 27-31.
4. Gaedechens/Medusenhaupt (D), 1874
Das Medusenhaupt
von Blariacum.
Von R.
Gaedechens, Professor in Jena.
Fest-Programm zu
Winkelmanns Geburtstage am 9. Dezember 1874.
Herausgegeben vom
Vorstande des Vereins von Alterthumsfreunden im Rheinlande.
Dem Wunsche
unseres Vereins, alljährlich am Winckelmannsfeste seinen Mitgliedern ein
interessantes neuentdecktes Monument aus den Rheinlanden oder den angrenzenden Gegenden
vorlegen zu können, bringt in diesem Jahre ein neuerlich im Limburgischen geschehener
Fund Gewährung.
Die Peutinger’sche
Tafel giebt auf der am linken Maasufer von Atuaca (Aduatuca, Tongern) nach
Noviomagum (Nymwegen) führenden Römerstrasse, 42 Leuken von ersterem und 25 von
letzterem Orte entfernt, eine Station Blariacum an. Jetzt liegt an seiner Stelle
der kleine Ort Blerick, eine gute Stunde von Venloo entfernt. Ausser dem Namen erinnern
Ueberreste von alten Bauten[1]
an die Römerzeiten.
Während andere
Orte der Gemeinde Maasbrée, zu der Blerick gehört, sich schon länger als reiche
Fundgruben für antike bewegliche Gegenstände bewährt hatten, und namentlich im
September 18:30 zu Baarloo, dessen Boden zu verschiedenen Zeiten Geräthe und
Anticaglien gespendet hatte[2],
der Kirche gegenüber eine Urne mit Hunderten von Gold- und Silbermünzen
entdeckt ward[3], galt
der Boden von Blerick lange Zeit für durchaus unergiebig[4],
bis dort im Jahre 1864 eine bronzene Statuette der Ceres zu Tage kam, die sich
sowohl durch treffliche Arbeit wie insbesondere durch die weisse und blaue Emailirung
an der Gewandung und den Aehrenschmuck auf dem Haupte auszeichnete[5].
Bedeutenderes förderte die gegen Ende des Jahres 1872 unternommene Austiefung
eines in nächster Nähe von Blerick fliessenden kleinen Baches zu Tage. Ein bei
dieser Arbeit beschäftigter Landmann fand in einer Tiefe von 9-10 Fuss neben
andern unten zu erwähnenden Gegenständen den Schild, den unsere Tafel in sehr
gelungener Wiedergabe zeigt. Durch Angebote von Antiquitätenhändlern über den
Werth seines Fundes belehrt, überliess er ihn käuflich einem Verwandten, dem
Goldschmied Herrn J. G. Lienders zu Venloo, dessen Gefälligkeit mir die
Autopsie, dem Verein die Publicirung des schönen Bildwerks ermöglichte, welches
inzwischen auch in einer kleineren Abbildung im 13. Jahrgange des Bulletin des
commissions royales d’art et d’archéologie mit einer Erläuterung des thätigen
Herrn Pastor Franssen zu Ittervoort veröffentlicht ist.
Der bis auf
einige kleine Versehrungen am äusseren Rande vorzüglich conservirte, 26
Centimeter im Durchmesser haltende Schild ist von Bronze, aussen und innen in
Feuer mit einem starken Goldüberzug versehen, der sich makellos erhalten hat.
Reicher bildlicher Schmuck, durchaus in getriebener Arbeit ausgeführt, bedeckt
die Fläche. Um den äussern Rand zieht sich ein dichter Kranz von Eichenlaub
hin, aus welchem nach beiden Seiten hin sehr kleine Eicheln sich erheben. Der
den Kranz knüpfenden Bandschleife unten entspricht oben eine vegetabilische
Zierrath, in der wir am Ehesten einen Mohnkopf werden erkennen dürfen.
Fortlaufende Ketten kleiner runder Einsenkungen, Perlenschnüren vergleichbar,
winden sich zu weiterer Ausschmückung durch den Kranz hin. Aus der Mitte der
Schildfläche ragt (siehe vorn die Vignette) ein 7 Centimeter hoher runder Buckel
von 0,11 Breite hervor, auf welchem das hoch reliefirte Haupt der Gorgo, 0,8
breit, von vorzüglicher, sehr sorglich ausgeführter Arbeit sich abhebt. Die
Augen sind weit geöffnet, tief ausgehöhlt die Sterne, die jedoch keine Spur von
einer etwaigen Ausfüllung durch Silber oder Edelsteine zeigen. Die Nasenflügel
setzen scharf von den Backen ab, die Mundwinkel sind stark vertieft, nicht
minder die Partie der Unterlippe unterhalb der Nase. Aus den reichen Haaren an
der Stirn spriessen Flügel, unter denen die Köpfe zweier Schlangen
hervorschauen, deren Körper unter den Haaren an den Seiten unsichtbar
fortlaufen und sich unterhalb des Kinns in einen leichten zierlichen Knoten verschlingen.
Ein dritter Schlangenkopf züngelt gerade über der Mitte der Stirn der Gorgo, und
der geschuppte Leib setzt sich eine Weile auf dem Scheitel platt fort, bald
völlig verschwindend; der Künstler bedurfte nur des Kopfes, um durch ihn,
verbunden mit den andern zwei Drachenhäuptern, einen Schmuck herzustellen, wie
er ähnlich durch die Zähne des Löwenrachens, der den Kopf des Herakles umgiebt,
erzielt wird[6]. Das
Gorgoneion ist von einem Eichenkranz umgeben, der dem vorherbeschriebenen sehr
ähnlich ist. Nicht fehlt die Schleife unten, noch die Mohnkapsel oben, nur
fanden die kleinen Eicheln nicht genügenden Platz an der Front des Buckels, sie
hangen flach reliefirt an seinen Seiten herab, abwechselnd mit winzigen
Zweigen, an deren jedem drei zarte Blüthenpunkte sich befinden. Auf der
Schildfläche selbst umkreist den Buckel eine sehr feine, flach gearbeitete
Garnitur, die von halbeiförmigen, zahnschnittartigen Verzierungen gebildet
wird, zwischen denen je drei kleine Blüthenzweige mit je drei Knospenpunkten
sich erheben.
Weder die Form
des Geräths noch dessen bildlicher Schmuck bieten der Erklärung zunächst schwierigkeiten dar. Wir sehen einen runden
Schild vor uns, geschmückt mit dem allbekannten Emblem des Gorgoneion[7].
Der Wunsch, gerade das Waffenstück, welches zuerst dem Feinde zu Gesicht kam
und sonderlich die Stelle desselben, welche am Ehesten seinen Streichen
ausgesetzt war, mit einem Zauber und Unheil abwehrenden, selbst Schrecken und
Verwirrung erregenden Schutzmittel zu versehen, liess das Bild des
versteinernden Medusenhauptes zu einem ganz besonders beliebten Episema werden,
um so mehr, als seine runde Gestalt sich in so erwünschter Weise der Form des
Schildes anschloss. Schon Homer setzt das Gorgoneion auf den Schild des
Agamemnon[8],
zweifellos in Erinnerung an von ihm geschaute, mit dem nämlichen Zeichen verzierte
Schutzwaffen; die chryselephantine Athena des Phidias führte, wie wir aus den
erhaltenen Nachahmungen[9]
schliessen dürfen, dasselbe Schildemblem; welches wir dann bei zahlreichen
späteren Darstellungen dieser Göttin wiederfinden. Es würde wenig fruchten, die
grosse Anzahl der Vasen und geschnittenen Steine aufzuzählen, die dasselbe
Episema an dem Schilde des Ares, Achilleus, Aias, Geryoneus, der Amazonen, der
Nike und vieler anderer Wesen zeigen. Auch an erhaltenen antiken Schilden mit
dem Medusenhaupt fehlt es nicht ganz[10].
Ebenso ist Bekränzung des Gorgohaupts nicht unerhört: einige Bildwerke zeigen
es uns mit Weinlaub in den Haaren[11].
Dagegen erscheint es hier zum ersten Male von einem Eichenkranz umgeben. Man
könnte versucht sein, in dieser Zusammenstellung eine Andeutung auf den Zeus,
den eigentlichen Besitzer und Handhaber der Aegis, zu erblicken, wie auf einer
Reliefplatte das Medusenhaupt von zwei Adlern bewacht und gehalten wird[12];
näher aber liegt die Annahme, der Kranz bezeichne den Lohn für die Siege, die
unter dem Schild erfochten werden sollen, und deren Gelingen durch die
Mitwirkung des mit geheimnissvollen Kräften begabten Gorgoneion verbürgt erscheint.
Für den Gebrauch
unsres Bildwerks als wirkliche Schutzwaffe scheinen zunächst zwei an seiner
Innenfiäche zu den Seiten der Buckelvertiefung sichtbare Spuren einer durch
Zinn vermittelten Anlöthung zu sprechen. Sehr wohl könnte hier, zumal der hohe Buckel
hinreichend Raum für eine mässig grosse Faust gewährt, die Handhabe eingelassen
gewesen sein. Da nun aber der geringe Umfang des Bildwerks verbietet, es als selbständigen
Schild zu betrachten, es vielmehr nur als der Umbo, der Nabel eines grösseren
Schildes aus Bronze oder Leder gedient haben könnte, so müsste dieser, jener Handhabe
wegen, in der Mitte unterbrochen gewesen sein, wodurch der Schild gerade an der
Stelle, die am Ersten die Hiebe der Feinde aufzufangen hatte, und die deshalb am
Stärksten sein musste, sich am Schwächsten ausgestattet zeigen würde. Dieses Bedenken
würde wegfallen, wenn man unsern Diskus nicht als Streitwaffe, sondern als Pracht-
und Paradeschild auffassen wollte. Doch wird der Gedanke an eine Handhabe überhaupt
fallen müssen vor dem Bedenken, wie denn unser Umbo an den Hauptschild befestigt
gewesen sein könne. Zwar sind in dem äussern Eichenkranze, z. B. unten links zwischen
der ersten und zweiten Eichel, sowie oben in der Mitte kleine Löcher sichtbar, und
andere mögen an den versehrten Stellen des äusseren Randes gewesen sein, sie würden
aber nicht genügt haben, um den Nabel dauerhaft mit dem Schilde zu verbinden, und
jene Löthung mit Zinn dürfte dann vielmehr den Haupthalt gegeben haben.
Allein ein
Umstand veranlasst mich, mindestens die ursprüngliche Bestimmung unseres
Schildes zu einer Waffe überhaupt in Zweifel zu ziehen: die im Innern mit
gleicher Sorgfalt wie an der Aussenseite ausgeführte Vergoldung, die bei einem
von vorne herein zum Anheften bestimmten Gegenstand eine sehr auffallende und
nutzlose Verschwendung gewesen sein würde. Ich bin deshalb und auch wegen der
Vorzüglichkeit der Arbeit viel mehr zu der Annahme geneigt, unser Schild sei
ein blosses Schmuck- und Schaustück gewesen. Besonders durch den Hildesheimer
Silberfund haben wir erfahren, wie vielfach Geräthe, deren Form sie zum
Gebrauch bestimmt erscheinen lassen musste, lediglich als Decorations- und
Prunkgegenstände verfertigt worden sind. An anderweitigen Schilden, die solchem
Zwecke dienten, ist kein Mangel; es ist besonders [13]
auf ein Exemplar im Museum Gregorianum[14]
und auf andere, die in einer grossen silbernen, in Palestrina gefundenen Cista
Castellani’schen Besitzes lagen[15],
hingewiesen worden, und wo wir auf Bildwerken an Architraven, in Giebelfeldern,
an Säulen und Pfeilern Schilde aufgehängt sehen, wird sich häufig genug die
Frage aufwerfen lassen, ob der Künstler dabei an wirkliche Trophäen oder an
schon ursprünglich zum Schmuck bestimmte Schilde gedacht habe. Unser Bronzerund
wird irgendwo aufgestellt oder niedergelegt gewesen sein, später hat man ihn an
einen Gegenstand, vielleicht auch an einen Schild, angelöthet und angenagelt.
Das Gorgoneion selbst darf den schönsten der uns erhaltenen beigezählt werden. Das reine Oval wird durch die das Gesicht umschliessenden Haare und Schlangenknoten noch besonders wirksam hervorgehoben. Die Wangen zeigen angenehme Fülle, ebenso das ziemlich stark. hervortretende Kinn; die Augen liegen unter schöngewölbten Brauen, nur die Nase und der leise geöffnete Mund haben etwas scharfe, eckige Formen. Alles Thierische, womit die ältere Kunst ihre Gorgoneien auszustatten liebte, wie Thieraugen und Hauerzähne, alles Widerliche, wie die ausgereckte Zunge und die geplätschte Nase, ist verschwunden. Die Stirnflügel, eine erst spät in die Kunst eintretende Erinnerung an das einfache oder Doppelpaar mächtiger Flügel, welche dem Rücken der Medusa anhafteten, dienen ebenso zum gefälligen Schmuck, wie die Schlangen. Nur eine Eigenthümlichkeit der Darstellung der Medusen aus den früheren Perioden der alten Kunst hat unser Bild bewahrt: die Bärtigkeit. Das Original und unser sehr wohl gelungener Holzschnitt, zeigen nämlich von der Stelle an, wo die Haupthaare an den Wangen aufhören, um das ganze Kinn herum auf und hinter den Schlangenschwänzen auf das Deutlichste eine dichte Reihe kurzer Haare. Dass der Verfertiger nicht etwa die Haupthaare gedankenlos fortgesetzt, lehrt der Augenschein; sie laufen in ganz anderer Richtung wie jene; ebensowenig lässt sich denken, sie sollten eine nichtssagende Verzierung zur Ausfüllung des leeren Raums bieten. An Vorbildern für bärtige Gorgoneien fehlte es ja nicht: nicht nur die bemalten Vasen[16] zeigen solch wunderlichen Schmuck des weiblichen Kopfes, sondern vereinzelt auch Münzen[17] und geschnittene Steine[18]; man hat früher wohl denselben ganz leugnen wollen und ihn für ein Löwenfell angesehen[19], Andere erkannten zwar den Bart an, sprachen aber dafür diese Bilder ganz der Medusa ab und tauften sie Tartaros[20] oder gar Eurynomos[21], wogegen Levezow[22] sie mit Eifer für die Gorgo in Anspruch nahm, weil sie seiner Hypothese der Descendenz des Medusenhauptes vom Affenkopfe die beste Stütze zu bieten schienen. In der That sind es sicher Gorgoneien. Dieselbe Wirkung durch den Contrast, den andere Künstler erzielten, indem sie die widerwärtigsten Medusen mit Ohrringen und Kopfbinde schmückten[23], und sie so trotz ihrer Grauenhaftigkeit uns von weiblicher Eitelkeit und Putzsucht nicht frei erscheinen liessen, erreichten andere durch jene Anfügung des männlichen Bartes an das weibliche Gesicht; es ist das Widerliche des Androgynismus, durch das auch Shakespeare die Erscheinung der vor Macbeth tretenden Hexen schreckhafter und geheimnissvoller zu machen suchte[24].
Während bei
Hinzufügung dieses Attributs der Verfertiger unseres Schildes zurückgriff in
eine frühere Epoche der Kunst, zeigt er sich in der Gestaltung des Antlitzes selbst
durchaus als Kind seiner Zeit, als welche wir das erste Jahrhundert unserer
Aera ansehen dürfen. Die vollen anmuthigen Formen sind eher geeignet, Zuneigung
einzuflössen als Grauen, welches der Künstler, gleich dem Schöpfer der
Rondaninischen Medusa, vielmehr durch die diesem schönen und einnehmenden
Aeussern inhewohnende Kälte und Leblosigkeit erzielte, die um so mehr verletzt
und erschreckt, je reizvoller zuerst das schöne Antlitz angezogen. Die weit
geöffneten Augen, die sich auf keinen bestimmten Gegenstand richten, starren
in’s Leere, augenscheinlich nicht zum Sprechen ist der Mund leise geöffnet. Es
ist diesem Antlitz der momentane Ausdruck stereotyp geworden, der dem Haupt der
Gorgo aufgeprägt war, als durch den schnellen und unerwarteten Sichelschnitt des
Perseus die Jungfrau eben ihr Leben einbüsste[25].
Der Künstler ‚verschmähte es, dem Antlitz rührenden und ergreifenden Ausdruck
zu geben, wie viele seiner Genossen mit Geschick und grosser Wirkung thaten.
Sie prägten entweder das Erschrecken, welches das Gorgohaupt erzielen soll,
dessen eignen Zügen auf, für welche Darstellung die berühmte Tazza Farnese[26]
ein classisches Beispiel bietet, oder, sie gaben dem Medusenantlitz den
Ausdruck schmerzlicher Resignation, welches Bestreben manche herrliche Werke
der Sculptur[27]
verrathen.
Andere Monumente,
wie eine prächtige colossale Marmormaske[28]
der Villa Albani und deren Nachahmungen in Edelstein[29],
zeigen die schönen Züge von körperlichem und seelischem Schmerz wild, ja
grimmig bewegt; häufiger zeigt sich dieser schmerzliche Aus druck in milderer
Form: nicht körperliches Weh, seelische Wehmuth, so früh dem Leben und der Welt
entrissen zu sein, spricht aus einer grossen Reihe von Gorgoneien, unter denen
eine Marmormaske in der Sammlung des Bibliothekars Komnos in Athen[30]
sicher den ersten Platz einnimmt.
Sanfte Wehmuth
ist auch über ein aus Fould’schem Besitz stammendes Gorgohaupt gegossen,
welches neuerdings in dem Prachtwerk über die Slade‘schen Glassammlung abgebildet
ist[31].
Es hebt sich im Relief von einem blauen Glasmedaillon ab. In der Fülle der
Formen entspricht es dem Emblem unseres Schildes, die Flügel entspringen aber
auf dem Scheitel und sind hoch emporgereckt. Je ein Schlangenleib umsäumt die Wange
und zieht sich zum Kinn nieder. Die Haare sind in einzelne, die Gestalt von Schlangen
nachahmende Partien gegliedert und stehen wie in Todesschreken gesträubt an
allen Seiten weit ab.
Glasmedaillons
sind keine Seltenheiten in unsern Museen; die blaue Farbe wurde für sie
besonders gern benutzt, das Gorgohaupt mit Vorliebe als Schmuck gewählt, den verschiedene
Exemplare des Britischen Museums[32],
zwei aus Puteoli stammend in Neapel[33],
eins im Musée Charles X. im Louvre, ein anderes in der Bibliothek zu Paris[34],
wie noch eins in Römischem Privatbesitz[35]
zeigen. Der vermuthungsweise hingeworfene Gedanke[36],
diese Medaillons hätten als kriegerische Ehrenzeichen, als Phalerae gedient,
erscheint unhaltbar im Hinblick auf die Zerbrechlichkeit, so wie auf die Werthlosigkeit
des Materials; für solche Decorationen wählte man Silber[37],
Edelsteine[38], Bernstein[39].
Jene Medaillons haben entweder als selbständige oder einem Gegenstand einverleibte
Zierrathe gedient[40],
oder sie sind Böden von Glasgefässen, wie wir deren so viele aus den ältesten
Zeiten der christlichen Kunst besitzen[41].
Für den Boden eines Trinkgefässes eignete sich nun das Gorgohaupt vorzüglich
als Emblem, und die Vasenmaler haben es sich zur Ausschmückung des Innern von
Schalen[42]
nicht entgehen lassen. Gerade an dieser Stelle, auf die man beim Trinken
blickte, musste die Anbringung eines Zauber- und Abwehrmittels um so gebotener
erscheinen, als böse neidische Kräfte im Augenblick jedes Genusses besonders
thätig gedacht werden; das Gorgohaupt aber verbürgte gleichsam die Erfüllung
des so häufigen Wunsches χαιρε και πιει
ευ[43].
Desselben
Schutzes vor bösen Einflüssen glaubte man sich versichert halten zu dürfen, wenn
man dem Aeussern des Gefässes den Gorgozauber anheftete. Unsere Museen ‚besitzen
eine Reihe von runden Feldflaschen aus Thon[44],
deren breiter Bauch ganz von dem Bilde eines Gorgoneion ausgefüllt wird. Ein
ähnliches Glasgefäss, wie mich dünkt, ein Unicum, aus der Hahn’schen Sammlung
in Hannover, besitzt das Museum unseres Vereins; seine Abbildung ist diesen
Blättern als Schlussvignette beigegeben. Es ist ein Fläschchen von grünlichem
Glase, mit einem runden platten Bauch von kaum 7 Centimetern Durchmesser, auf
den sich ein scheinbar kurzer Hals aufsetzt. Jede Seite des Bauches schmückt
ein reliefirter Gorgokopf[45],
der von einem Kreis kleiner runder perlenförmiger Erhebungen umgeben ist, von
stumpfer in einer Form gegossenen Arbeit. Das Gesicht ist lang und hager von kaltem,
unzufriedenem und wenig sympathischem Ausdruck, kleine Flügel erheben sich von
der Mitte der Stirn, geschwollene Schlangenleiber Winden sich durch das Haar,
andere umrahmen Wangen und Kinn, und verschlingen sich unter demselben in einen
Knoten.
Und so konnte an
einer neuen Reihe “von Monumenten die bekannte Thatsache erhättet werden, wie
das Bild des Medusenhaupts als sicherstes Schutzmittel gegen bösen Blick und
andern unheimlichen Zauber Gegenständen der verschiedensten Art angeheftet, dadurch
aber zu einem so geläufigen Kunstmotiv wurde, dass die Behauptung nicht irrig erscheinen
wird: die Griechisch-Römische Kunst hat uns keinen figürlichen Schmuck so häufig
überliefert wie das Medusenhaupt.
Zu gleicher Zeit
mit dem Schilde und an demselben Ort wurden zu Blerick sieben, schwache Spuren
früherer Vergoldung aufweisende bronzene Utensilien zu Tage gefördert, die
ebenfalls in den Besitz des Herrn Lienders zu Venloo übergegangen sind. Unsere Vignetten
geben sie in halber Grösse wieder. Sie erweisen sich leicht als Theile von Pferdegeschirren.
Vier verschiedene Geschirrstücke sind, drei (No. 1. 3 und 4) in je zwei ganz
gleichen Exemplaren, eines (No. 2) nur einmal, repräsentirt.
No. 1.
No. 2.
No. 1 ist der
Kammdeckel; die obern Bügel waren zum Aufnehmen der Zügel bestimmt, während
entsprechende im Innern zum Durchlassen des Bauchriemens dienten[46].
Ganz ähnliche, italienischen Fundes, befinden sich im Museum zu Wiesbaden[47].
No. 2 wird als Zügelring aufzufassen
sein, und zu Endverzierungen des Riemenwerks wohl die
No. 3. No. 4.
übrigen Stücke 3
und 4 gehört haben. ohne dass ich den Versuch wagen möchte, ihren Gebrauch
näher zu bestimmen. Nägel, zu deren Aufnahme die diesen Gegenständen mit Sorgfalt
eingebohrten Löcher bestimmt waren, hefteten dieselben an das Riemenwerk fest.
Möge die Schau
dieser neu der Erde abgewonnenen Monumente für den Tag, an welchem wir das
Andenken des Begründers der Kunstgeschichte feiern, eine erwünschte Festgabe
sein, ein Glück, das für seinen in fliegender, durch besondere Umstände gebotener
Eile niedergeschriebenen Text der Verfasser nicht in Anspruch nehmen darf.
[1] F. W. Schmidt Ueber die Römerstrassen im Rheinlande in den Jahrbüchern
unseres Vereins XXXI. S. 125.
[2] Franssen (Bulletin des commissions royales d’art et d’archéologie de
Belgique XIII.) in s. Lettre á Mr. Chalon p. 2 n. 5.
[3] Franssen l. c. n. 4 verweist auf die Berichte im Eclaireur de Maastricht
vom 20. Und 21. Juni 1830 und im Courrier de la Meuse vom 23. Juni 1830, welche
Blätter mir nicht zur Hand sind. Eine kurze Notiz findet sich in den
Publications de la société historique et archéologique dans le duché de Limbourg I. p. 364, II. p.
247. Der grösste Theil der Münzen kam in den Besitz des Venlooer Banquiers L.
Wolters, Einiges gelangte durch Franssen’s Vermittlung in die Belgischen
Staatssammlungen.
[4] Schmidt l. c. S. 131.
[5] Jetzt in dem Cabinet des Herrn Hubert de Guasco in Valkenburg. Habets nennt
sie in den Anm. 3 citirten Publications 1866 p. 382 „en met druiven versierd
vrouwenbeeldje“, giebt aber ebend. 1868 p. 358 als Schmuck „épis“ an.
[6] Die Schlangen sind bei der Gorgo in sehr ähnlicher Weise verwandt auf einem
Marmor-altar von Paros bei Stuart Antiquites of Athens IV. VI. pl. IV. 1, auch
bei Müller-Wieseler Denkm. d. alt. Kunst. II. V. Taf. LXXII n. 911.
[7] Vgl. Fuchs De ratione quam veteres artifices in clypeis imagine exornandis adhibuerint
p. 19 seq. Beispiele habe ich gegeben in Ersch und Gruber’s Allgem.
Encyclopädie Bd. LXXIV s. 432 f.
[8] Il. XI. 36.
[9]
S. Conze, -Die Athenastatue des
Phidias im Parthenon und die neuesten auf sie bezüglichen Entdeckungen. Berlin
1865.
[10] Einen solchen besitzt das Neapolitanische Museum, s. Real
Museo Borbon. IV. Tav. XXIX.
[11] So auf einem goldnen bandeau bei de Witte
Cab. Durand n. 2103, ebenso an einem Schmuck ebend. N. 2105, desgleichen
am Henkel einer Flasche im Museum zu Neapel, abgebildet im Real Mus. Borbon. XIII. Tav. XXIII, vgl. Auch meine Schrift
Glaukos der Meergott S. 96. Anm. 2.
[12]
Terracotta bei Ellis Mus. Townley I. p. 60.
[13] Brunn, Die Kunst bei Homer S. 9. (Abh. D.
Münchener Akad. Bd. XI.)
[14]
Mus. Gregorianum I. tab. XVIII-XX.
[15] Monum. dell’ Instit. di corrisp. arch. VIII.
tav. XXVI, Annali 1866. tav. d’agg. G. H. und p. 188.
[16] S. z.B. Gerhard Trinkschalen Taf. V. VI.
O. Jahn Vasens. König Ludwigs no. 1295. S. 388. Levezow Entwicklung des
Gogonenideals Taf. II. no. 19. 20. 24. Nach O. Jahn Bericht der Kgl. Sächs.
Gesellschaft d. Wiss. phil. hist. Cl. I. Taf. I. hält auf einer Vase Minerva “eine
bärtige Medusenmaske,” wovon allerdings auf der Abbildung selbst wenig zu sehen
ist.
[17] Stater von Kyzikos, wozu allerdings der Duc de Luynes (Annali d. Inst.
XIII. p. 154. n. l.) bemerkt: l’appendice qui forme une espéce de barbe à la
téte de Méduse ne doit résulter que d’un défaut de coin.
[18] Ein solches Exemplar hat Ficoroni in s.
Gemmae ant. literatae abgebildet.
[19] Archäol. Zeitung 1844. S. 352.
[20] Rathgeber, Gottheiten der Aioler S. 396. und besond. S. 531.
[21] Cavedoni in Bullett. dell’ Instit. XVI. p. 154, mit Anschluss an Paus. X.
28. 4. Dagegen sprach Welcker (Abh. d. Berl. Akademie 1847. S. 132. Anm. 57),
doch stellte Panofka in demselben Jahre (Berliner Winckelmannsfestprogramm von
1847. S. 12) als eine von der Archäologie noch nicht gelöste Frage auf: „Wie
soll man den bärtigen und schnurrbärtigen Medusenkopf auf Volcentischen Vasen
benennen?“
[22] Entwicklung des Gorgonenideals S. 54.
[23] Ohrringe z. B. auf dem sehr alten Stirnziegel von der Athenischen Akropolis
bei Ross Archäol. Aufsätze I. Taf. VIII, auf Vasen z. B. bei Panofka Musée
Blacas pl. X, an einem Gefässhenkel bei Levezow l. c. Taf. II. n. 22, S. 55,
ebend. Medusa mit Haarschmuck von einem Thonrelief des Berliner Antiquariums
Taf. III. n. 36. S. 76.
[24] Act. I. Scene III.
[25] Zu den zahlreichen Darstellungen dieser Scene ist ganz neuerdings ein
höchst interessantes Relief von der Schmalseite eines Kyprischen Sarkophags gekommen.
Eine Photographie desselben schickte Herr Cesnola meinem lieben Collegen Moritz
Schmidt, dem ich für die Mittheilung zu freundlichem Dank verpflichtet bin.
Links ist die mit langem Gewand bekleidete Gorgo, von deren Rücken vier
mächtige geschweifte Flügel ausgehen, enthauptet mit hoch erhobenen Händen in’s
linke Knie gesunken. Aus ihrem Halse steigen, von einander abgewendet, der
kleine nackte Chrysaor, die Arme ängstlich und unbeholfen erhebend, und der
Pegasus hervor. Rechts geht der keilbärtige, mit kurzem Chiton und ärmelloser
Jacke bekleidete Perseus ruhig davon. Auf dem Haupte hat er einen einfachen Spitzen
Hut, mit der L. fasst er einen auf seiner Schulter ruhenden mächtigen Stab, an
dessen hinterm Ende die zugeschnürte Kibisis hängt, die das nicht sichtbare
Gorgoneion birgt, in der gesenkten R. hält er die Sichel. Zwischen beiden
Figuren aber sitzt, dem Perseus zugewandt, ein mit einem Halsband geschmückter
windspielartiger Hund. Ein Hund kommt aber in diesem Mythus durchaus nicht vor.
Da aber Wanderer, wie Perseus, von einem Hunde begleitet und auch so
dargestellt zu werden pflegten, so setzte der Künstler zur Ausfüllung des
leeren Raums ein solches Thier hieher. Bei dem Bestreben, Alles deutlich neben
einander zu stellen, war es aber unmöglich, den Hund laufend darzustellen,
weshalb ihm diese in die Scene so wenig passende Stellung gegeben ist.
[26] Abgebildet z. B. Real Mus. Borb. XII. tv.
XLVII.
[27] Z. B. der berühmte Chalcedon mit der Inschrift Sosocles, überaus oft
abgebildet. Denkmäler d. alt. Kunst II. V. Taf. LXXII. no. 914.
[28] Genannt in der Indicazione antiquaria per
la villa suburbaua d. e. C. Alb. Ed. II._ p. 2. no. 7. Die Villa Albani besitzt
nicht weniger als fünf colossale Medusenmasken in Marmor, nach (Morcelli, Fea,
Visconti) La Villa Albani ora Torlonia descritta Roma 1869. Es sind No. 6, 83, 95,
418, 567. Die erstgenannte wird gemeint sein, da ihre Anbringung, „sopra la
porta principale“ (p. 2) der Angabe der Indicaz. „sopra il portone“ entspricht.
Ihrer erwähnt Ampére Hist. romaine à Rome (III. p. 400. n. l.)
[29] Abdruck in Lippert’s Daktyliothek II, no.
26, Denkm. d. a. K. l. c. no. 915.
[30] Höhe 0,28, Breite 0,2. Sie ist hinten völlig unbearbeitet und sollte wohl
in eine Wand oder dgl. befestigt werden. Schönes ovales Gesicht von sehr
schmerzlichem, aber sanftem Ausdruck, mit weit offenen Augen und sehr hoch
emporgezogenen Augenbrauen. Der Mund ist halb geöffnet, die Haare steigen in
drei wirren Büscheln über der Stirn auf und fallen an den Seiten massig herunter.
Keine Schlangen sichtbar, wohl aber Schlangenknoten unter dem Kinn.
[31] Catalogue of the collection of glass
formed by Felix Slade with notes on the history of glass making by Alexander
Nesbitt 1871. Printed for private distribution. Fig. 30. p. 22. Die Benutzung
dieses herrlichen Prachtwerks wurde mir durch die Güte des Herrn Prof. aus’m Weerth
ermöglicht.
[32] Nach einer Mittheilung in der Archeologia XXXIX. p. 509.
[33] Eins derselben abgebildet bei Minervini
Mon. di Barone tav. V. no. 1.
[34] Bei Caylus Recueil d’antiquités III. pl. LXXI, 1. cf. Chabouillet Catalogue
général ct raissonné no. 3410.
[35] Bullett. d. Instit. de corr. arch. XVII.
p. 25 sq. Gerhard, Arch. Ztg. 1845. S. 80.
[36] So in der Archeologia I. c. p. 508 bei
Besprechung eines solchen Medaillons mit interessanter Darstellung, jüngst in
Colchester gefunden. (pl. XXIV, l).
[37] S. O. Jahn, die Lauersforter Phalerae, Winckelmanns-Festprogramm unseres
Vereins von 1861.
[38] In der Pariser Bibliothek sind vier fast vollmondförmige, grosse mit
Diademen geschmückte Gorgoneien aus dicken Steinen, drei aus Chalcedon, eins
aus Sardonyx, jedes mit 4 Löchern zum Anheften versehen (no. 118-121), wozu
schon Chabouillet Catal. gén. p. 20 note bemerkt: „On a supposé que ces sortes
de médaillons en pierres précieuses ont pu servir dans l’antiquité de décorations
militaires.“ Auch im Musée Charles X. befindet sich eine grosse Anzahl solcher
Phalerae aus Chalcedon.
[39] Für eine Phalera halte ich das der
Breite nach durchbohrte Bernstein-Giorgoneion im Berliner Antiquarium bei
Levezow, Entw. d. Gorgonenideals Taf. Il. no. 18, der S. 58 noch ein kleineres
Exemplar desselben Besitzes erwähnt.
[40] Gerhard zu dem Anm. 35 erwähnten
Cameo, der als Wanürerzierung gedient haben mag, Chabouillet (vgl. Anm. 34):
„fragment d’un grand médaillon d’ornement.“
[41] Padre Garucci hat sie 1858 in einem grossen Werke edirt, welches 1864 neu
aufgelegt wurde und 340 Stück aufzählt.
[42] Siehe üb. diesen Punkt bes. O. Jahn, Vasensammlung König Ludwigs S. CXXII.
Anm. 1103, und Berichte d. Kgl. Sächs. Ges. d. Wiss. Phil.hist. Cl. 1853. S. 65
f.
[43] [AH:
‘Trinken und Frölich sein’]
[44] Ich habe einige derselben notirt in Ersch
und Gruber’s Allg. Encyclop. LXXIV. S. 426.
[45]
Aehnliche Glasfläschchen mit Frauenkopf Catalogue of the collection Slade p. 29
fig. 40 und pl. V. n. 4.
[46] Vgl. Ginzrot, Die Wagen und Fuhrwerke der Griechen und Römer l. S.65.
[47] Lindenschmit, die Alterthümer unsrer heidnischen Vorzeit I. 2. Heft Taf. V,
1 u. 2.